Intégrales des sonates pour violon et piano de Beethoven
Renaud Capuçon et Frank Braley
Virgin Classics 3 CD
CD 1 sonates no 1, 2, 3 op. 12 et 4 op. 23 - 71. 44
CD 2 sonates no 5 no 24 (le Printemps), 8 op. 30 et 9 op. 47 (sonate à Kreutzer) - 77. 45
CD 3 sonates no 6 et 7 op. 30 et no 10 op. 98 - 73. 47
L’intégrale des 10 sonates pour violon et piano de Beethoven par Renaud Capuçon et Frank Braley fera date par la luminosité du jeu des deux interprètes. Alors que dans certaines versions historiques, ainsi celles de Clara Haskil et Grumiaux ou de Wilhem Kempf et Menuhin, le piano est manifestement le roi, ici les deux jeunes solistes réussissent ensemble une double prestation réciproquement essentielle, plus particulièrement perceptible dans les quatre dernières sonates, soit les numéros 9, 6, 7 et 10 (l’ordre chronologique de composition a été astucieusement respecté). Elles constituent un aboutissement plein de grâce et de profondeur sans pesanteur aucune. Le caractère joyeux de la sonate en fa majeur dite du printemps est aussi bien restitué que l’atmosphère plus complexe de la sonate à Kreutzer. La 10e sonate, celle que Beethoven avait dédiée à son élève l’archiduc Rodolphe, est d’une plénitude parfaite, avant de se terminer en beauté sur les délicieuses variations du Poco Allegretto final.
En bref, plus de trois heures de bonheur grâce à deux talents réunis dans une harmonie exceptionnelle.
Les auditeurs de la grande tournée de ce printemps peuvent se réjouir à l’avance de moments sublimes.
Danielle Anex-Cabanis
CD 1 sonates no 1, 2, 3 op. 12 et 4 op. 23 - 71. 44
CD 2 sonates no 5 no 24 (le Printemps), 8 op. 30 et 9 op. 47 (sonate à Kreutzer) - 77. 45
CD 3 sonates no 6 et 7 op. 30 et no 10 op. 98 - 73. 47
L’intégrale des 10 sonates pour violon et piano de Beethoven par Renaud Capuçon et Frank Braley fera date par la luminosité du jeu des deux interprètes. Alors que dans certaines versions historiques, ainsi celles de Clara Haskil et Grumiaux ou de Wilhem Kempf et Menuhin, le piano est manifestement le roi, ici les deux jeunes solistes réussissent ensemble une double prestation réciproquement essentielle, plus particulièrement perceptible dans les quatre dernières sonates, soit les numéros 9, 6, 7 et 10 (l’ordre chronologique de composition a été astucieusement respecté). Elles constituent un aboutissement plein de grâce et de profondeur sans pesanteur aucune. Le caractère joyeux de la sonate en fa majeur dite du printemps est aussi bien restitué que l’atmosphère plus complexe de la sonate à Kreutzer. La 10e sonate, celle que Beethoven avait dédiée à son élève l’archiduc Rodolphe, est d’une plénitude parfaite, avant de se terminer en beauté sur les délicieuses variations du Poco Allegretto final.
En bref, plus de trois heures de bonheur grâce à deux talents réunis dans une harmonie exceptionnelle.
Les auditeurs de la grande tournée de ce printemps peuvent se réjouir à l’avance de moments sublimes.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 09/03/2011 à 09:54, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.