Mozart - Concertos pour piano 20 et 27
Evgeny Kissin, Kremerata Baltica
Le prodige toutes catégories confondues du piano enregistre deux des concertos les plus dramatiques de Mozart. Le résultat est exceptionnel. E. Kissin démontre de solides affinités avec le maître de Salzbourg. Il dirige du piano la Kremerata Baltica avec passion et émotion.
C’est avec une emphase du meilleur aloi que s’ouvre le concerto n°20, mais une emphase quasi sinistre. E. Kissin possède à fond toutes les subtilités du dialogue mozartien. Il en possède l’esprit et se joue de la complexité, allant même jusqu’à nous donner le vertige. Tout cela est placé sous le signe de la profondeur.
Dans le concerto n°27, son jeu aristocratique fait mouche, servi par une mélancolie exacerbée ici parfaitement maitrisée. Des grincheux pourront trouver ces interprétations très «sturm und drang», mais n’est-ce pas là le trait d’un art mozartien qui derrière une apparente facilité cache un immense désarroi.
L’émotion est ici au rendez-vous de chaque phrase tant de l’orchestre que du soliste.
Marc Laborde
1 CD Emi classics
C’est avec une emphase du meilleur aloi que s’ouvre le concerto n°20, mais une emphase quasi sinistre. E. Kissin possède à fond toutes les subtilités du dialogue mozartien. Il en possède l’esprit et se joue de la complexité, allant même jusqu’à nous donner le vertige. Tout cela est placé sous le signe de la profondeur.
Dans le concerto n°27, son jeu aristocratique fait mouche, servi par une mélancolie exacerbée ici parfaitement maitrisée. Des grincheux pourront trouver ces interprétations très «sturm und drang», mais n’est-ce pas là le trait d’un art mozartien qui derrière une apparente facilité cache un immense désarroi.
L’émotion est ici au rendez-vous de chaque phrase tant de l’orchestre que du soliste.
Marc Laborde
1 CD Emi classics
Publié le 18/02/2011 à 10:45, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.