Philippe Jaroussky - CALDARA IN VIENNA
Concerto Köln
Emmanuelle Haïm, clavecin
Virgin Classics
Philippe Jaroussky aime à ressusciter les oubliés et a porté son choix sur des airs de castrats du prolifique et méconnu vénitien Antonio Caldara (1671-1736) qui acheva sa carrière à Vienne en laissant plus de 3000 œuvres qui ne sont plus guère interprétées. Quinze airs tirés de dix opéras dont les thèmes sont le fonds commun des librettistes du 18è siècle ainsi entre autres La clémence de Titus, Iphigénie, Thémistocle ou encore l’Olympiade sont l’occasion d’une éblouissante démonstration vocale. Jaroussky sait une fois de plus combiner prouesses et virtuosité avec une très grande sensibilité qui s’exprime admirablement notamment dans Vado o sposa tiré d’Ennone ou O mi rendi il bel ch’io spero extrait de Scipion en Espagne. Bien qu’il se soit défendu dans une interview récente de vouloir incarner un personnage sur scène, du moins pour le moment, Philippe Jaroussky sait à la fois s’effacer devant l’œuvre et être lui même en se glissant dans des situations auxquelles il donne corps et vie. Une fois encore c’est du tout grand art.
Danielle Anex-Cabanis
Virgin Classics
Philippe Jaroussky aime à ressusciter les oubliés et a porté son choix sur des airs de castrats du prolifique et méconnu vénitien Antonio Caldara (1671-1736) qui acheva sa carrière à Vienne en laissant plus de 3000 œuvres qui ne sont plus guère interprétées. Quinze airs tirés de dix opéras dont les thèmes sont le fonds commun des librettistes du 18è siècle ainsi entre autres La clémence de Titus, Iphigénie, Thémistocle ou encore l’Olympiade sont l’occasion d’une éblouissante démonstration vocale. Jaroussky sait une fois de plus combiner prouesses et virtuosité avec une très grande sensibilité qui s’exprime admirablement notamment dans Vado o sposa tiré d’Ennone ou O mi rendi il bel ch’io spero extrait de Scipion en Espagne. Bien qu’il se soit défendu dans une interview récente de vouloir incarner un personnage sur scène, du moins pour le moment, Philippe Jaroussky sait à la fois s’effacer devant l’œuvre et être lui même en se glissant dans des situations auxquelles il donne corps et vie. Une fois encore c’est du tout grand art.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 10/11/2010 à 09:35, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.