Halle aux grains
> 22 novembre
Bigger than life
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photo Kristian Järvi : Peter Rigaud. Photo Denis Kozhukhin : Marc Mitchell.
Kristian Järvi, direction
Denis Kozhukhin, piano
La Sinfonia domestica de Richard Strauss est un immense poème symphonique au substrat autobiographique, à l’orchestration luxuriante et à la mise en place délicate.
Kristian Järvi, en digne fils de son père, maîtrise parfaitement la richesse polyphonique et la subtillité du style straussien. Ici tout est en place, tout respire ce discret parfum d’hédonisme et d’invention mêlés qui est la marque de fabrique de cet auteur. Ce chef engagé délivre ainsi une lecture fulgurante mais lyrique, aidé en cela par un Orchestre National du Capitole de Toulouse à l’explosivité et à la virtuosité bienvenues.
Le concerto pour piano n°4 de Sergueï Rachmaninov est une œuvre de 1926 qui est donnée, comme ce soir, dans sa version remaniée de 1941. Rythmée et enlevée elle rayonne sous les doigts experts de Denis Kozhukhin, jeune pianiste russe déjà fort accompli, d’un éclat particulier. L’orchestre, chatoyant, évite les pièges de la pesanteur et dialogue avec bonheur avec la lumineuse virtuosité de son soliste, qui privilégie toujours la dimension charnelle de cette musique.
Ecrites pour piano seul, les variations sur un thème de Corelli (d’après les Folies d’Espagne) du même auteur ont été orchestrées par le chef d’orchestre roumain Corneliu Dumbraveanu en 1993. Cette orchestration très colorée qui met les percussions en valeur est l’occasion pour Kristian Järvi de rôder son orchestre, de le mettre en valeur et de préparer son auditoire aux déluges sonores à venir: une musique plus grande que la vie…
Jean-Félix Marquette
Denis Kozhukhin, piano
La Sinfonia domestica de Richard Strauss est un immense poème symphonique au substrat autobiographique, à l’orchestration luxuriante et à la mise en place délicate.
Kristian Järvi, en digne fils de son père, maîtrise parfaitement la richesse polyphonique et la subtillité du style straussien. Ici tout est en place, tout respire ce discret parfum d’hédonisme et d’invention mêlés qui est la marque de fabrique de cet auteur. Ce chef engagé délivre ainsi une lecture fulgurante mais lyrique, aidé en cela par un Orchestre National du Capitole de Toulouse à l’explosivité et à la virtuosité bienvenues.
Le concerto pour piano n°4 de Sergueï Rachmaninov est une œuvre de 1926 qui est donnée, comme ce soir, dans sa version remaniée de 1941. Rythmée et enlevée elle rayonne sous les doigts experts de Denis Kozhukhin, jeune pianiste russe déjà fort accompli, d’un éclat particulier. L’orchestre, chatoyant, évite les pièges de la pesanteur et dialogue avec bonheur avec la lumineuse virtuosité de son soliste, qui privilégie toujours la dimension charnelle de cette musique.
Ecrites pour piano seul, les variations sur un thème de Corelli (d’après les Folies d’Espagne) du même auteur ont été orchestrées par le chef d’orchestre roumain Corneliu Dumbraveanu en 1993. Cette orchestration très colorée qui met les percussions en valeur est l’occasion pour Kristian Järvi de rôder son orchestre, de le mettre en valeur et de préparer son auditoire aux déluges sonores à venir: une musique plus grande que la vie…
Jean-Félix Marquette
Publié le 27/11/2013 à 15:43, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.