Halle aux grains
> 29 juin
Trois solistes
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photo Bertrand Chamayou : Richard Dumas - Naïve
Geneviève Laurenceau, violon
Anne Gastinel, violoncelle
Bertrand Chamayou, piano
Tugan Sokhiev, direction
Ce dernier concert de la saison réunit trois de nos meilleurs solistes dans le fameux Triple concerto de Beethoven. Cette œuvre fétiche est ici désacralisée par la lecture terrienne de Tugan Sokhiev et tous les protagonistes s’appliquent à en délivrer une vision “chambriste”. Que se soient Anne Gastinel qui irrigue l’œuvre d’une vigueur tranchante, Geneviève Laurenceau qui la baigne d’une infinie poésie ou Bertrand Chamayou qui en dévoile la beauté architecturale. Clair mais élégant, l’accompagnement de Tugan Sokhiev met particulièrement en valeur leurs interventions mais, surtout, relance le discours avec à propos. L’orchestre enchanté de retrouver son chef se plie avec délice à toutes ses scansions. L’accueil de l’auditoire est plus que chaleureux et nos trois solistes font admirer de nouveau leur magnifique entente dans un très beau bis: l’adagio du Trio avec piano n°4 op. 11 du même Beethoven.
Manfred, symphonie en quatre scènes d’après le poème dramatique homonyme de Lord Byron de Piotr Tchaïkovski, s’anime sous la baguette de Tugan Sokhiev avec une rare énergie vitale. Les différents tableaux particulièrement bien caractérisés refont vivre en technicolor les errances de ce personnage tragique. L’orchestre au grand complet exalte ce tumultueux poème symphonique qui se termine dans la sérénité. Le public enthousiaste n’a plus qu’à acclamer ce grand chef et son bel orchestre.
Jean-Félix Marquette
Anne Gastinel, violoncelle
Bertrand Chamayou, piano
Tugan Sokhiev, direction
Ce dernier concert de la saison réunit trois de nos meilleurs solistes dans le fameux Triple concerto de Beethoven. Cette œuvre fétiche est ici désacralisée par la lecture terrienne de Tugan Sokhiev et tous les protagonistes s’appliquent à en délivrer une vision “chambriste”. Que se soient Anne Gastinel qui irrigue l’œuvre d’une vigueur tranchante, Geneviève Laurenceau qui la baigne d’une infinie poésie ou Bertrand Chamayou qui en dévoile la beauté architecturale. Clair mais élégant, l’accompagnement de Tugan Sokhiev met particulièrement en valeur leurs interventions mais, surtout, relance le discours avec à propos. L’orchestre enchanté de retrouver son chef se plie avec délice à toutes ses scansions. L’accueil de l’auditoire est plus que chaleureux et nos trois solistes font admirer de nouveau leur magnifique entente dans un très beau bis: l’adagio du Trio avec piano n°4 op. 11 du même Beethoven.
Manfred, symphonie en quatre scènes d’après le poème dramatique homonyme de Lord Byron de Piotr Tchaïkovski, s’anime sous la baguette de Tugan Sokhiev avec une rare énergie vitale. Les différents tableaux particulièrement bien caractérisés refont vivre en technicolor les errances de ce personnage tragique. L’orchestre au grand complet exalte ce tumultueux poème symphonique qui se termine dans la sérénité. Le public enthousiaste n’a plus qu’à acclamer ce grand chef et son bel orchestre.
Jean-Félix Marquette
Publié le 30/07/2013 à 14:41, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.