Halle aux Grains
> 6 novembre
La danse des planètes
Orchestre National du Capitole de Toulouse

Ryan Bancroft, direction
Remplaçant au pied levé Yuja Wang souffrante, le jeune pianiste russe Roman Borisov s’envole dans le concerto n°2 de Serge Rachmaninov. Très suggestif dans un vaste éventail de couleurs vives, impressionnant dans la mise en valeur d’accents appuyés, il insuffle tout le long de la partition un sentiment d’urgence épique. Ryan Bancroft, habité lui aussi de la même conception de grandeur, le pousse à délivrer une puissance sonore impressionnante. Très applaudi il se lance dans un bis décoiffant: une étude du compositeur américain contemporain William Bolcom titrée Rag Infernal.
Les Planètes de Gustav Holst, suite d’orchestre en sept mouvements, sont toujours un grand moment spectaculaire dans un concert symphonique.
Ryan Bancroft y soigne une rythmique implacable dès le premier mouvement: Mars, celui qui apporte la guerre, mais provoque aussi l’effervescence de chaque pupitre de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse révélant par là une magnifique fresque en Technicolor qui s’éteint tendrement dans les doux murmures des chœurs féminins dans le dernier mouvement: Neptune, le mystique. Des astres aux limbes…
Jean-Félix Marquette
Remplaçant au pied levé Yuja Wang souffrante, le jeune pianiste russe Roman Borisov s’envole dans le concerto n°2 de Serge Rachmaninov. Très suggestif dans un vaste éventail de couleurs vives, impressionnant dans la mise en valeur d’accents appuyés, il insuffle tout le long de la partition un sentiment d’urgence épique. Ryan Bancroft, habité lui aussi de la même conception de grandeur, le pousse à délivrer une puissance sonore impressionnante. Très applaudi il se lance dans un bis décoiffant: une étude du compositeur américain contemporain William Bolcom titrée Rag Infernal.
Les Planètes de Gustav Holst, suite d’orchestre en sept mouvements, sont toujours un grand moment spectaculaire dans un concert symphonique.
Ryan Bancroft y soigne une rythmique implacable dès le premier mouvement: Mars, celui qui apporte la guerre, mais provoque aussi l’effervescence de chaque pupitre de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse révélant par là une magnifique fresque en Technicolor qui s’éteint tendrement dans les doux murmures des chœurs féminins dans le dernier mouvement: Neptune, le mystique. Des astres aux limbes…
Jean-Félix Marquette
Publié le 02/12/2025 à 18:39.