Opéra Bastille
> 15 avril
Siegfried
Richard Wagner
Photographies Palais Garnier / Opéra Bastille Elisa Haberer
Troisième opus du Ring, Siegfried est peut-être le plus romantique. Pour cette seconde journée, Günter Krämer a choisi de bouleverser les ambiances selon les actes. L’antre de Mime est un véritable bric à brac où les héros de notre histoire se gavent de nutella. L’ambiance de la grotte de Fafner est plus sinistre avec ces gardiens-esclaves nus qui protègent le monstre. Mais comme dans les autres titres, c’est la montée à la montagne sacrée qu’il réussit le mieux, signant ici un final grandiose.
La distribution est encore une fois superlative. Torsten Kerl campe un Siegfried impressionnant. Le Mime de Wolfgang Ablinger-Sperrhacke, salué par les ovations du public, est une absolue réussite tant sur le plan scénique que vocal. Alwyn Mellor, très en voix, est une Brünnhilde de feu. Quant au Wanderer d’Egils Silins, il est simplement impérial: quel art! N’oublions pas de mentionner l’Erda de Qiu Lin Zhang et l’Albérich de Peter Sidhom.
Philippe Jordan conduit une nouvelle fois les troupes de l’Opéra avec brio et fougue, nous livrant une spectaculaire lecture de cet océan musical: une magnifique soirée.
Marc Laborde
La distribution est encore une fois superlative. Torsten Kerl campe un Siegfried impressionnant. Le Mime de Wolfgang Ablinger-Sperrhacke, salué par les ovations du public, est une absolue réussite tant sur le plan scénique que vocal. Alwyn Mellor, très en voix, est une Brünnhilde de feu. Quant au Wanderer d’Egils Silins, il est simplement impérial: quel art! N’oublions pas de mentionner l’Erda de Qiu Lin Zhang et l’Albérich de Peter Sidhom.
Philippe Jordan conduit une nouvelle fois les troupes de l’Opéra avec brio et fougue, nous livrant une spectaculaire lecture de cet océan musical: une magnifique soirée.
Marc Laborde
Publié le 22/04/2013 à 09:07, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.