Renaud Capuçon, violon
Sibelius et Barber : Concertos pour violon

Orchestre de la Suisse Romande. Daniel Harding, direction. CD Erato.
Cet enregistrement de novembre 2020 effectué au Victoria Hall de Genève présente deux concertos pour violon rarement associés: celui de Jean Sibelius et celui de Samuel Barber.
Renaud Capuçon est un des plus grands violonistes actuels et sa vision de ces deux œuvres est magistrale.
D’une pureté de style jamais prise en défaut, d’une sonorité aussi profonde que veloutée, d’une perfection technique superlative, son jeu au dramatisme presque épuré se marie parfaitement avec la richesse et les colorations de l’accompagnement que lui oppose Daniel Harding et l’Orchestre de la Suisse Romande ici à son meilleur.
Dans le concerto de Sibelius, le chant de ce violoniste n’est jamais forcé et semble survoler avec un élan irrépressible les torrents de feu de l’orchestration du maître finlandais.
Dans le concerto de Barber aux variations rythmiques particulièrement mises en valeur, son chant aussi intense qu’incisif magnifie le lyrisme échevelé de l’œuvre.
Ainsi, même si on peut s’étonner d’une parution aussi tardive après l’enregistrement, l’écoute ne peut que nous ravir.
Jean-Félix Marquette
Cet enregistrement de novembre 2020 effectué au Victoria Hall de Genève présente deux concertos pour violon rarement associés: celui de Jean Sibelius et celui de Samuel Barber.
Renaud Capuçon est un des plus grands violonistes actuels et sa vision de ces deux œuvres est magistrale.
D’une pureté de style jamais prise en défaut, d’une sonorité aussi profonde que veloutée, d’une perfection technique superlative, son jeu au dramatisme presque épuré se marie parfaitement avec la richesse et les colorations de l’accompagnement que lui oppose Daniel Harding et l’Orchestre de la Suisse Romande ici à son meilleur.
Dans le concerto de Sibelius, le chant de ce violoniste n’est jamais forcé et semble survoler avec un élan irrépressible les torrents de feu de l’orchestration du maître finlandais.
Dans le concerto de Barber aux variations rythmiques particulièrement mises en valeur, son chant aussi intense qu’incisif magnifie le lyrisme échevelé de l’œuvre.
Ainsi, même si on peut s’étonner d’une parution aussi tardive après l’enregistrement, l’écoute ne peut que nous ravir.
Jean-Félix Marquette
Publié le 29/09/2025 à 18:09.