François Mardirossian, piano
Keith Jarret : Ritual et Encores
CD Ad Vitam records
Pour le 80e anniversaire du pianiste et compositeur américain Keith Jarret, le toujours surprenant François Mardirossian lui consacre un enregistrement avec trois bis (des encores), une fugue pour clavecin ainsi qu’une œuvre rare "Ritual". Composée en 1974 pour le pianiste et chef d’orchestre américain Dennis Russel Davies, cette page fleuve, intégralement écrite, ne sera gravée au disque qu’en 1977 et distribuée seulement en 1982. Pendant plus de 30 minutes, Keith Jarret nous propose une introspection faite de recherches, de questionnements, de certitudes, de doutes et d’angoisses. Très inspiré, presque mystique François Mardirossian nous livre une version intense, captivante et variée où rythmique rime magnifiquement avec musicalité. D’écouter le thème en ostinato qui ouvre, parcourt et conclue la partition en forme de glas, pour apprécier la puissance de cette interprétation qui maintient le suspense de bout en bout.
L’interprète joue une nouvelle fois sur un piano Stephen Paulello opus 102 à cordes parallèles. Même si les 102 touches se sont pas toutes utilisées, elles offrent une résonance particulière comme un "effet cathédrale" unique.
Les trois bis "Brussels encore", "my song" et "Tokyo encore" méritent d’être entendus dans le jeu sobre, subtil et très chantant de François Mardirossian.
La "Fughata for harpsichord" extraite de l’album "in the light de 1973" d’inspiration très classique rend un bel hommage au génial compositeur que le monde du jazz trouvait trop classique et que les classiques dédaignaient quelque peu.
Anne Grafteaux-Géli
Pour le 80e anniversaire du pianiste et compositeur américain Keith Jarret, le toujours surprenant François Mardirossian lui consacre un enregistrement avec trois bis (des encores), une fugue pour clavecin ainsi qu’une œuvre rare "Ritual". Composée en 1974 pour le pianiste et chef d’orchestre américain Dennis Russel Davies, cette page fleuve, intégralement écrite, ne sera gravée au disque qu’en 1977 et distribuée seulement en 1982. Pendant plus de 30 minutes, Keith Jarret nous propose une introspection faite de recherches, de questionnements, de certitudes, de doutes et d’angoisses. Très inspiré, presque mystique François Mardirossian nous livre une version intense, captivante et variée où rythmique rime magnifiquement avec musicalité. D’écouter le thème en ostinato qui ouvre, parcourt et conclue la partition en forme de glas, pour apprécier la puissance de cette interprétation qui maintient le suspense de bout en bout.
L’interprète joue une nouvelle fois sur un piano Stephen Paulello opus 102 à cordes parallèles. Même si les 102 touches se sont pas toutes utilisées, elles offrent une résonance particulière comme un "effet cathédrale" unique.
Les trois bis "Brussels encore", "my song" et "Tokyo encore" méritent d’être entendus dans le jeu sobre, subtil et très chantant de François Mardirossian.
La "Fughata for harpsichord" extraite de l’album "in the light de 1973" d’inspiration très classique rend un bel hommage au génial compositeur que le monde du jazz trouvait trop classique et que les classiques dédaignaient quelque peu.
Anne Grafteaux-Géli
Publié le 23/09/2025 à 18:26, mis à jour le 23/09/2025 à 18:27.
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