Vilde Frang
Violin Concerto Elgar

CD Warner Classics
Et si nous commencions par le tout petit complément de programme au volumineux Concerto pour violon d’Elgar? Cette miniature musicale, intitulée Carissima (1913), dont la longueur n’excédant pas quatre minutes a été imposée au compositeur pour un enregistrement, est un bijou de tendresse, d’élégance, de grâce. Elle apporte à un album splendide un surcroît de beauté. Le Concerto pour violon (1910) d’Elgar n’est pas l’œuvre la plus connue du compositeur britannique ni la plus enregistrée. Long, parfois un peu touffu, il nécessite non seulement maestria technique, mais aussi élan, fougue, intensité nerveuse. La violoniste norvégienne Vilde Frang ne manque ni l’une ni des autres qualités. Elle s’empare de la partition avec une jeunesse qui séduit d’emblée. L’introduction orchestrale, un peu pâle et sans claire direction, contraste d’abord avec le jeu séduisant d’une interprète concentrée dont la virtuosité sert un discours aéré et vif. C’est elle qui construit l’Allegro et Robin Ticciati se met au service de la jeune femme, sertissant ce diamant avec un luxe de détails et de couleurs. L’Andante, grave et majestueux, revêt une solennité convaincante et l’Allegro molto final étincelle sous l’archet fastueux de la violoniste, ardente et passionnée.
Un bel enregistrement qui confirme, s’il en était besoin, le talent exceptionnel d’une interprète magnifique, au jeu intense et brillant.
Jean Jordy
Et si nous commencions par le tout petit complément de programme au volumineux Concerto pour violon d’Elgar? Cette miniature musicale, intitulée Carissima (1913), dont la longueur n’excédant pas quatre minutes a été imposée au compositeur pour un enregistrement, est un bijou de tendresse, d’élégance, de grâce. Elle apporte à un album splendide un surcroît de beauté. Le Concerto pour violon (1910) d’Elgar n’est pas l’œuvre la plus connue du compositeur britannique ni la plus enregistrée. Long, parfois un peu touffu, il nécessite non seulement maestria technique, mais aussi élan, fougue, intensité nerveuse. La violoniste norvégienne Vilde Frang ne manque ni l’une ni des autres qualités. Elle s’empare de la partition avec une jeunesse qui séduit d’emblée. L’introduction orchestrale, un peu pâle et sans claire direction, contraste d’abord avec le jeu séduisant d’une interprète concentrée dont la virtuosité sert un discours aéré et vif. C’est elle qui construit l’Allegro et Robin Ticciati se met au service de la jeune femme, sertissant ce diamant avec un luxe de détails et de couleurs. L’Andante, grave et majestueux, revêt une solennité convaincante et l’Allegro molto final étincelle sous l’archet fastueux de la violoniste, ardente et passionnée.
Un bel enregistrement qui confirme, s’il en était besoin, le talent exceptionnel d’une interprète magnifique, au jeu intense et brillant.
Jean Jordy
Publié le 19/05/2025 à 14:54.