Camille Erlanger
La Sorcière

CD B. records
Guillaume Tourniaire et l’association Ascanio se sont donné pour mission de faire revivre des œuvres, à leurs yeux injustement tombées dans l’oubli. C’est aussi l’opportunité pour les élèves de l’HEM de bénéficier de master classes avec des professionnels confirmés, par exemple Andrea Soare ou Jean-François Borras pour ne mentionner que les rôles titres. , en même temps que pour les meilleurs de faire leurs premières armes, en l’occurrence au Victoria Hall de Genève. Le livret porte sur une histoire complexe, mêlant passion et jalousie sur fond d’inquisition dans la cille de Tolède en 1507. C’est un drame qui s’achève par la mort des deux principaux protagonistes, la Sorcière, Zoraya, et Enrique, le chef des archers de la ville.
Alors qu’Enrique est aux prises avec des paysans soupçonnés d’avoir volé un cadavre, apparaît la sorcière Zoraya qui l’éblouit par sa beauté. Accusée du crime, elle doit être livrée aux Grand Inquisiteur. En fait, Zoraya et Enrique se revoient, puis Enrique disparaît. La sorcière voit dans les tarots l’annonce d’une mort imminente, ce qui ne l’empêche pas de secourir les pauvres. Elle soigne Joana, la fille du gouverneur, qui lui avoue devoir épouser un homme qu’elle n’aime et c’est Enrique. Le mariage a lieu au grand désespoir de Zoraya à qui Enrique dit que c’est un mariage arrangé. Elle a jeté un sort à Joana et incite Enrique à fuir avec elle, il refuse, mais étrangle le représentant de l’Inquisition venu arrêter la sorcière. Elle accepte de désenchanter Joana et le gouverneur veut la gracier, mais la foule s’y oppose. La sorcière s’empoisonne et empoisonne Enrique, ils meurent. Elle ne sera pas brûlée vive.
Une sombre histoire, avec une charge contre l’Église, des passions, des sortilèges, ce qui plaisait. Le compositeur a imaginé de très beaux airs, requérant des qualités vocales solides des interprètes, qui, en l’occurrence sont à la hauteur de ses attentes. Du plus modeste au plus consacré, tous ont unis leurs efforts pour faire de leur prestation un beau moment qu’on se doit de saluer.
Cela dit, est-ce que cela suffira pour qu’un directeur d’une maison d’opéra veuille remonter La Sorcière, pas sûr!
Une belle découverte à découvrir.
Danielle Anex-Cabanis
Guillaume Tourniaire et l’association Ascanio se sont donné pour mission de faire revivre des œuvres, à leurs yeux injustement tombées dans l’oubli. C’est aussi l’opportunité pour les élèves de l’HEM de bénéficier de master classes avec des professionnels confirmés, par exemple Andrea Soare ou Jean-François Borras pour ne mentionner que les rôles titres. , en même temps que pour les meilleurs de faire leurs premières armes, en l’occurrence au Victoria Hall de Genève. Le livret porte sur une histoire complexe, mêlant passion et jalousie sur fond d’inquisition dans la cille de Tolède en 1507. C’est un drame qui s’achève par la mort des deux principaux protagonistes, la Sorcière, Zoraya, et Enrique, le chef des archers de la ville.
Alors qu’Enrique est aux prises avec des paysans soupçonnés d’avoir volé un cadavre, apparaît la sorcière Zoraya qui l’éblouit par sa beauté. Accusée du crime, elle doit être livrée aux Grand Inquisiteur. En fait, Zoraya et Enrique se revoient, puis Enrique disparaît. La sorcière voit dans les tarots l’annonce d’une mort imminente, ce qui ne l’empêche pas de secourir les pauvres. Elle soigne Joana, la fille du gouverneur, qui lui avoue devoir épouser un homme qu’elle n’aime et c’est Enrique. Le mariage a lieu au grand désespoir de Zoraya à qui Enrique dit que c’est un mariage arrangé. Elle a jeté un sort à Joana et incite Enrique à fuir avec elle, il refuse, mais étrangle le représentant de l’Inquisition venu arrêter la sorcière. Elle accepte de désenchanter Joana et le gouverneur veut la gracier, mais la foule s’y oppose. La sorcière s’empoisonne et empoisonne Enrique, ils meurent. Elle ne sera pas brûlée vive.
Une sombre histoire, avec une charge contre l’Église, des passions, des sortilèges, ce qui plaisait. Le compositeur a imaginé de très beaux airs, requérant des qualités vocales solides des interprètes, qui, en l’occurrence sont à la hauteur de ses attentes. Du plus modeste au plus consacré, tous ont unis leurs efforts pour faire de leur prestation un beau moment qu’on se doit de saluer.
Cela dit, est-ce que cela suffira pour qu’un directeur d’une maison d’opéra veuille remonter La Sorcière, pas sûr!
Une belle découverte à découvrir.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 19/05/2025 à 14:11.