Halle aux Grains
> 20 février
Ombres et lumières
Orchestre National du Capitole de Toulouse

Photographie par Simon Pauly
Remplaçant au pied levé Tarmo Peltokoski souffrant, Constantin Trinks s’affirme comme un excellent chef d’opéra. En effet, le programme de ce concert associe, fort intelligemment, ouvertures et airs d’opéras de Mozart et suites tirées d’opéras de Richard Strauss.
Siobhan Stagg, soprano australienne, incarne avec une vitalité extraordinaire et un chant cristallin les personnages de Rosine des Noces de Figaro, de Pamina de la Flûte enchantée et de Fiordiligi de Cosi fan tutte. S’investissant scéniquement, changeant même de robe après l’entracte (passant du vert prairie au rouge sanglant), elle fait vivre chaque personnage, adaptant sa personnalité au rôle, et délivrant pour chacun une aria optimale. L’accompagnement de Constantin Trinks, vif et aérien, la soutient avec la même verve théâtrale.
De même, les ouvertures des Noces de Figaro et de la Flûte enchantée, qui ici respirent une légèreté quasi divine, allient profondeur et gaieté.
Les suites tirées des opéras Le Chevalier à la rose et La Femme sans ombre requièrent un grand orchestre. Cette musique foisonnante au post-romantisme exacerbé est particulièrement bien maîtrisée par Constantin Trinks qui, soulevant la masse imposante de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, délivre une sensualité très expressive au lyrisme assumé. Il ne manque qu’un rideau pour se croire au théâtre.
Jean-Félix Marquette
Siobhan Stagg, soprano australienne, incarne avec une vitalité extraordinaire et un chant cristallin les personnages de Rosine des Noces de Figaro, de Pamina de la Flûte enchantée et de Fiordiligi de Cosi fan tutte. S’investissant scéniquement, changeant même de robe après l’entracte (passant du vert prairie au rouge sanglant), elle fait vivre chaque personnage, adaptant sa personnalité au rôle, et délivrant pour chacun une aria optimale. L’accompagnement de Constantin Trinks, vif et aérien, la soutient avec la même verve théâtrale.
De même, les ouvertures des Noces de Figaro et de la Flûte enchantée, qui ici respirent une légèreté quasi divine, allient profondeur et gaieté.
Les suites tirées des opéras Le Chevalier à la rose et La Femme sans ombre requièrent un grand orchestre. Cette musique foisonnante au post-romantisme exacerbé est particulièrement bien maîtrisée par Constantin Trinks qui, soulevant la masse imposante de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, délivre une sensualité très expressive au lyrisme assumé. Il ne manque qu’un rideau pour se croire au théâtre.
Jean-Félix Marquette
Publié le 24/02/2025 à 23:10.