Corinne Kloska, piano
Brahms et Schumann
Brahms, 7 Fantaisies Op. 116, Schumann, Humoreske Op. 20. CD Soupir Editions
Corinne Kloska, est une pianiste d’origine polonaise par son père et italienne par sa mère. Cette dernière lui a permis de découvrir la musique par l’intermédiaire du chant qu’elle pratiquait. Il est difficile de dénicher plus d’informations sur cette pianiste, y compris sur le Net, ce qui nous fait penser qu’il s’agit d’une interprète assez discrète et qui semble sans doute plus intéressée à se consacrer à son art plutôt qu’à vivre sur les réseaux sociaux ou sur un blog.
Cette artiste nous propose ici un programme simplement, si on peut dire, composée de 2 séries de pièces de Brahms et Schumann.
Nous écoutons d’abord les Fantasien op. 116 de Johannes Brahms. Il s’agit d’un ensemble de 7 pièces d’une durée n’excédant pas 4 minutes. Et pourtant… Dans ces miniatures, Corinne Kloska nous emporte dans un tourbillon d’émotions, celles là même que le compositeur souhaite sans aucun doute nous livrer. Lui-même aurait sous titré ces pièces Berceuses de ma vie. L’interprétation sait créer toute la palette des sentiments que peut exprimer une œuvre semblant donc évoquer certains aspects autobiographiques du compositeur. L’écriture est exigeante pour qui dois la jouer, multipliant très souvent les accords aux deux mains dans des mouvements rapides et virtuoses. Corinne Kloska en sort avec les honneurs et en faisant preuve d’une grande sensibilité. Son goût pour le chant est ici confirmé, les mélodies émergeant d’une belle manière des masses d’accords.
Ce sont les Humoreske op. 20 de Schumann qui composent la seconde partie du programme. Il s’agit de 5 pièces, légèrement plus développées que celles de Brahms. Nous y trouvons cependant, bien sûr, le même souffle romantique fortement expressif. Nous sommes à nouveau emportés par la maîtrise de Corinne Kloska. L’enregistrement nous amène au cœur de son jeu, nous permettant parfois d’entendre, nous semble t-il, l’interprète accompagner son jeu de sa propre voix. Ce qui n’est en aucun cas une gêne, au contraire, l’interprétation n’en étant rendue que plus authentique et vivante.
Cette heure de piano romantique s’écoute donc avec un réel et grand plaisir.
Pierre-Jean Schoen
Corinne Kloska, est une pianiste d’origine polonaise par son père et italienne par sa mère. Cette dernière lui a permis de découvrir la musique par l’intermédiaire du chant qu’elle pratiquait. Il est difficile de dénicher plus d’informations sur cette pianiste, y compris sur le Net, ce qui nous fait penser qu’il s’agit d’une interprète assez discrète et qui semble sans doute plus intéressée à se consacrer à son art plutôt qu’à vivre sur les réseaux sociaux ou sur un blog.
Cette artiste nous propose ici un programme simplement, si on peut dire, composée de 2 séries de pièces de Brahms et Schumann.
Nous écoutons d’abord les Fantasien op. 116 de Johannes Brahms. Il s’agit d’un ensemble de 7 pièces d’une durée n’excédant pas 4 minutes. Et pourtant… Dans ces miniatures, Corinne Kloska nous emporte dans un tourbillon d’émotions, celles là même que le compositeur souhaite sans aucun doute nous livrer. Lui-même aurait sous titré ces pièces Berceuses de ma vie. L’interprétation sait créer toute la palette des sentiments que peut exprimer une œuvre semblant donc évoquer certains aspects autobiographiques du compositeur. L’écriture est exigeante pour qui dois la jouer, multipliant très souvent les accords aux deux mains dans des mouvements rapides et virtuoses. Corinne Kloska en sort avec les honneurs et en faisant preuve d’une grande sensibilité. Son goût pour le chant est ici confirmé, les mélodies émergeant d’une belle manière des masses d’accords.
Ce sont les Humoreske op. 20 de Schumann qui composent la seconde partie du programme. Il s’agit de 5 pièces, légèrement plus développées que celles de Brahms. Nous y trouvons cependant, bien sûr, le même souffle romantique fortement expressif. Nous sommes à nouveau emportés par la maîtrise de Corinne Kloska. L’enregistrement nous amène au cœur de son jeu, nous permettant parfois d’entendre, nous semble t-il, l’interprète accompagner son jeu de sa propre voix. Ce qui n’est en aucun cas une gêne, au contraire, l’interprétation n’en étant rendue que plus authentique et vivante.
Cette heure de piano romantique s’écoute donc avec un réel et grand plaisir.
Pierre-Jean Schoen
Publié le 08/01/2025 à 08:19.