Théâtre du Capitole
> 26 septembre
Nabucco : distribution au sommet !
Photographies par Mirco Magliocca
C’est avec Nabucco, l’un des opéras les plus populaires de Verdi, que s’ouvrait la nouvelle saison du Capitole. Absent depuis de longues décennies de la scène toulousaine, nous pouvons cependant évoquer ici les représentations d’anthologie avec l’incroyable Ghena Dimitrova dont un critique avait dit: qu’elle seule pouvait mettre le mistral à genoux après une représentation historique de Turandot à Orange!
C’est un habitué de la scène toulousaine qui signe la mise en scène, ou plutôt l’absence de mise en scène de ce Nabucco: Stefano Poda. A son habitude, il choisit d’accentuer le côté décoratif et chorégraphique de l’ouvrage. Si le décor d’esprit art-déco, comme toujours, est plutôt réussi, Nabucco n’est pas ballet! Une sérieuse direction d’acteur eut été plus utile, notamment pour incarner Ismaele, certes rôle secondaire. Stefano Poda devrait mettre en scène ce même titre aux Arènes de Vérone en 2025: un vrai défi!
La distribution est remarquable, dominée par un trio d’exception. Catherine Hunold est une vraie Abigaille, impériale, terrible, redoutable. Sa force vocale impressionne. Aleksei Isaev est un roi de grande élégance, à la vocalité puissante, sans faille. Il nous tarde de l’entendre en Hollandais. Sulkhan Jaiani est un Zaccaria tout aussi magnifique. Vraiment, cette seconde distribution ne pouvait que ravir l’auditeur le plus exigeant. Notons encore l’excellente Fenena d’Irina Sherazadishvili.
C’est avec une grande fougue que Giacomo Sagripanti conduit les troupes capitoliennes. N’oublions que Nabucco est un opéra de chœurs, ici fort bien réglés: de la belle ouvrage.
Une distribution au sommet pour ce Nabucco très attendu.
Marc Laborde
C’est un habitué de la scène toulousaine qui signe la mise en scène, ou plutôt l’absence de mise en scène de ce Nabucco: Stefano Poda. A son habitude, il choisit d’accentuer le côté décoratif et chorégraphique de l’ouvrage. Si le décor d’esprit art-déco, comme toujours, est plutôt réussi, Nabucco n’est pas ballet! Une sérieuse direction d’acteur eut été plus utile, notamment pour incarner Ismaele, certes rôle secondaire. Stefano Poda devrait mettre en scène ce même titre aux Arènes de Vérone en 2025: un vrai défi!
La distribution est remarquable, dominée par un trio d’exception. Catherine Hunold est une vraie Abigaille, impériale, terrible, redoutable. Sa force vocale impressionne. Aleksei Isaev est un roi de grande élégance, à la vocalité puissante, sans faille. Il nous tarde de l’entendre en Hollandais. Sulkhan Jaiani est un Zaccaria tout aussi magnifique. Vraiment, cette seconde distribution ne pouvait que ravir l’auditeur le plus exigeant. Notons encore l’excellente Fenena d’Irina Sherazadishvili.
C’est avec une grande fougue que Giacomo Sagripanti conduit les troupes capitoliennes. N’oublions que Nabucco est un opéra de chœurs, ici fort bien réglés: de la belle ouvrage.
Une distribution au sommet pour ce Nabucco très attendu.
Marc Laborde
Publié le 01/10/2024 à 20:22, mis à jour le 01/10/2024 à 20:24.