L’Esule di Roma
Donizetti
Alaimo-Shagimuratova-Romanovsky-Calvet i Pey. Carlo Rizzi, direction. Britten Sinfonia-Opera Rara Chorus. Coffret de 2 CD Opera Rara.
Le voilà donc ce rarissime opéra de Donizetti: L’Exilé de Rome, créé en 1828 à Naples avec une distribution historique menée par le grand Lablache et qui a connu un énorme succès. Le sujet met en scène une proscrit (Settimo) trahi par le sénateur Murena dont il aime la fille (Argelia). Condamné à être dévoré dans l’arène, il sera sauvé, comme Blandine, par les lions! Bon, cette vision de la Rome antique sert de prétexte à une partition éblouissante qui annonce les grandes œuvres à venir. Donizetti montre qu’il connaît bien son Mozart et annonce Verdi (scènes de triomphe). L’opéra s’ouvre par un chœur très noble et toute la partition s’impose par un style belcantiste brillant.
La distribution est exemplaire et dominée par le prodigieux Murena de Nicola Alaimo. Ce dernier est véritablement impérial dans la grande scène de folie ( la première du genre) qui ouvre l’acte II. Sergey Romanovsky est un proscrit à la vocalié magistrale, aux aigus brillants et qui sait être émouvant dans la scène de la prison. L’Argilia d’Albina Shagimuratova est elle aussi lumineuse comme le Publio de Luis Calvet i Pey.
L’opéra contient de véritables trésors, outre ceux mentionnés, comme l’imposant trio qui conclut l’acte I ou encore les nombreux et riches chœurs présents tout au long de l’œuvrage.
Carlo Rizzi accomplit ici un travail remarquable à la tête de “troupes” convaincues qui contribuent à faire de cet enregistrement un enregistrement magnifique.
Soulignons encore le remarquable livret très documenté même si une traduction française est absente.
Vraiment un grand opéra!
Marc Laborde
Le voilà donc ce rarissime opéra de Donizetti: L’Exilé de Rome, créé en 1828 à Naples avec une distribution historique menée par le grand Lablache et qui a connu un énorme succès. Le sujet met en scène une proscrit (Settimo) trahi par le sénateur Murena dont il aime la fille (Argelia). Condamné à être dévoré dans l’arène, il sera sauvé, comme Blandine, par les lions! Bon, cette vision de la Rome antique sert de prétexte à une partition éblouissante qui annonce les grandes œuvres à venir. Donizetti montre qu’il connaît bien son Mozart et annonce Verdi (scènes de triomphe). L’opéra s’ouvre par un chœur très noble et toute la partition s’impose par un style belcantiste brillant.
La distribution est exemplaire et dominée par le prodigieux Murena de Nicola Alaimo. Ce dernier est véritablement impérial dans la grande scène de folie ( la première du genre) qui ouvre l’acte II. Sergey Romanovsky est un proscrit à la vocalié magistrale, aux aigus brillants et qui sait être émouvant dans la scène de la prison. L’Argilia d’Albina Shagimuratova est elle aussi lumineuse comme le Publio de Luis Calvet i Pey.
L’opéra contient de véritables trésors, outre ceux mentionnés, comme l’imposant trio qui conclut l’acte I ou encore les nombreux et riches chœurs présents tout au long de l’œuvrage.
Carlo Rizzi accomplit ici un travail remarquable à la tête de “troupes” convaincues qui contribuent à faire de cet enregistrement un enregistrement magnifique.
Soulignons encore le remarquable livret très documenté même si une traduction française est absente.
Vraiment un grand opéra!
Marc Laborde
Publié le 17/09/2024 à 19:50.
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