Célia Oneto Bensaid, piano
Sparklight
Débora Waldman, direction. Orchestre National Avignon-Provence. CD NoMadMusic.
Maître et élève. Ou plutôt Maître et disciple. Ce sont les liens qui unissaient Franz Liszt (1811-1886) et Marie Jaëll (1846-1925).
Cette dernière, née Trautmann et épouse du pianiste Alfred Jaëll, fut une pianiste, compositrice et pédagogue célèbre dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Cet album réunit les premiers concertos pour piano de ces deux musiciens.
Si le concerto pour piano n°1 de Liszt n’est plus à présenter, le concerto pour piano n°1 de Marie Jaëll reste encore fort méconnu (c’est à ma connaissance le troisième enregistrement).
C’est une œuvre de 1879 en quatre mouvements dédié à Camille Saint-Saëns qui affiche un romantisme exubérant.
Célia Oneto Bensaid se joue de ces deux œuvres avec une grande facilité. Elle instille avec délicatesse la poésie flamboyante du concerto de Liszt et le foisonnement lyrique de celui de Jaëll. L’accompagnement de Débora Waldman et de l’Orchestre National Avignon-Provence rejette toute emphase, gomme les quelques pompiérismes de la partition lisztienne et offre ainsi un dialogue très équilibré à leur soliste.
En guise de bis, Célia Oneto Bensaid interprète avec brio la Mephisto Waltz n°3 de Liszt que ce dernier dédicaçait à Marie Jaëll.
Donc, cet album titré Sparklight (Étincelle) illumine d’une douce lumière ce pan du répertoire romantique qui ne demande qu’à être redécouvert.
Jean-Félix Marquette
Maître et élève. Ou plutôt Maître et disciple. Ce sont les liens qui unissaient Franz Liszt (1811-1886) et Marie Jaëll (1846-1925).
Cette dernière, née Trautmann et épouse du pianiste Alfred Jaëll, fut une pianiste, compositrice et pédagogue célèbre dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Cet album réunit les premiers concertos pour piano de ces deux musiciens.
Si le concerto pour piano n°1 de Liszt n’est plus à présenter, le concerto pour piano n°1 de Marie Jaëll reste encore fort méconnu (c’est à ma connaissance le troisième enregistrement).
C’est une œuvre de 1879 en quatre mouvements dédié à Camille Saint-Saëns qui affiche un romantisme exubérant.
Célia Oneto Bensaid se joue de ces deux œuvres avec une grande facilité. Elle instille avec délicatesse la poésie flamboyante du concerto de Liszt et le foisonnement lyrique de celui de Jaëll. L’accompagnement de Débora Waldman et de l’Orchestre National Avignon-Provence rejette toute emphase, gomme les quelques pompiérismes de la partition lisztienne et offre ainsi un dialogue très équilibré à leur soliste.
En guise de bis, Célia Oneto Bensaid interprète avec brio la Mephisto Waltz n°3 de Liszt que ce dernier dédicaçait à Marie Jaëll.
Donc, cet album titré Sparklight (Étincelle) illumine d’une douce lumière ce pan du répertoire romantique qui ne demande qu’à être redécouvert.
Jean-Félix Marquette
Publié le 17/09/2024 à 19:45.