L’heure bleue
Quatuor Zahir, saxophones
CD Aparté
Enregistré à la fondation Singer-Polignac, (du nom de la grande mécène au début du XIXe siècle) il semblait logique que le quatuor rende hommage aux musiciens (Ravel, Debussy, Boulanger) ayant côtoyé cette grande protectrice visionnaire.
Homogénéité, subtilité caractérisent ce programme. Les différents timbres des instruments s’agrègent entre eux de manière confondante, ici point de vibratos envahissants mais une pureté des lignes laissant l’auditeur dans une délicieuse évanescence. Timbres, nuances, attaques sont adoucies
pour laisser place à toute la poésie de ces pages. On arrive même parfois à avoir du mal à reconnaître les différents instruments au bénéfice d’une cohérence sonore exemplaire. Les deux transcriptions de Graciane Finzi et Fabien Waksman sont du sur-mesure, les quatre instruments sont mis en valeurs de très belle manière. Ce dernier propose une très belle création en contrepoint de sa transcription de Debussy.
Un disque tout en subtilités très attachant où l’auditeur est empoté dans une rêverie, dommage que le minutage soit si restreint, on aurait aimé encore écouter ces artistes.
Michel Pertile
Enregistré à la fondation Singer-Polignac, (du nom de la grande mécène au début du XIXe siècle) il semblait logique que le quatuor rende hommage aux musiciens (Ravel, Debussy, Boulanger) ayant côtoyé cette grande protectrice visionnaire.
Homogénéité, subtilité caractérisent ce programme. Les différents timbres des instruments s’agrègent entre eux de manière confondante, ici point de vibratos envahissants mais une pureté des lignes laissant l’auditeur dans une délicieuse évanescence. Timbres, nuances, attaques sont adoucies
pour laisser place à toute la poésie de ces pages. On arrive même parfois à avoir du mal à reconnaître les différents instruments au bénéfice d’une cohérence sonore exemplaire. Les deux transcriptions de Graciane Finzi et Fabien Waksman sont du sur-mesure, les quatre instruments sont mis en valeurs de très belle manière. Ce dernier propose une très belle création en contrepoint de sa transcription de Debussy.
Un disque tout en subtilités très attachant où l’auditeur est empoté dans une rêverie, dommage que le minutage soit si restreint, on aurait aimé encore écouter ces artistes.
Michel Pertile
Publié le 09/09/2024 à 20:45.