Franz Schubert
Octuor en Fa Majeur, D. 803
Philharmonic Ensemble Berlin. CD Indésens Calliope Records.
À l’écoute de cet octuor, l’auditeur a comme une impression de «déjà entendu». Dans cette pièce Schubert témoigne de sa profonde admiration pour Beethoven. Comme son illustre prédécesseur, il reprend les six mouvements distincts que l’on trouve dans le septuor de Beethoven et quasiment l’instrumentation.
L’écriture foisonnante, la diversité des alliages de timbres se rapprochent d’une écriture orchestrale.
Le troisième mouvement est interprété avec toute l’énergie et l’allégresse que requièrent ces pages. Les premiers violons entraînent littéralement l’ensemble instrumental. Le quatrième mouvement est joué avec beaucoup de spontanéité et d’élégance. L’équilibre entre les accents populaires de cette musique et son écriture savante est manié avec beaucoup de raffinement par nos interprètes. Ralentis, accents sont exécutés avec un bonheur communicatif. À l’écoute, on ressent très bien le plaisir de jouer ensemble et toute la connivence créée autour des musiciens.
Ce disque possède toute la fraîcheur et la spontanéité mais aussi le côté sombre de Schubert (dernier mouvement) les interprètes colorent à merveille à la manière pointilliste chaque parties du discours musical.
Qu’ajouter de plus? Si ce n’est que la virtuosité des Berliner n’est jamais ostentatoire ou démonstrative, restant au service de la large palette d’émotions que cette musique contient.
Assurément une interprétation à classer parmi les meilleures.
Très belle prise de son, aérée et spatialisée.
Michel Pertile
À l’écoute de cet octuor, l’auditeur a comme une impression de «déjà entendu». Dans cette pièce Schubert témoigne de sa profonde admiration pour Beethoven. Comme son illustre prédécesseur, il reprend les six mouvements distincts que l’on trouve dans le septuor de Beethoven et quasiment l’instrumentation.
L’écriture foisonnante, la diversité des alliages de timbres se rapprochent d’une écriture orchestrale.
Le troisième mouvement est interprété avec toute l’énergie et l’allégresse que requièrent ces pages. Les premiers violons entraînent littéralement l’ensemble instrumental. Le quatrième mouvement est joué avec beaucoup de spontanéité et d’élégance. L’équilibre entre les accents populaires de cette musique et son écriture savante est manié avec beaucoup de raffinement par nos interprètes. Ralentis, accents sont exécutés avec un bonheur communicatif. À l’écoute, on ressent très bien le plaisir de jouer ensemble et toute la connivence créée autour des musiciens.
Ce disque possède toute la fraîcheur et la spontanéité mais aussi le côté sombre de Schubert (dernier mouvement) les interprètes colorent à merveille à la manière pointilliste chaque parties du discours musical.
Qu’ajouter de plus? Si ce n’est que la virtuosité des Berliner n’est jamais ostentatoire ou démonstrative, restant au service de la large palette d’émotions que cette musique contient.
Assurément une interprétation à classer parmi les meilleures.
Très belle prise de son, aérée et spatialisée.
Michel Pertile
Publié le 08/07/2024 à 19:48, mis à jour le 08/07/2024 à 19:49.