Patrick Oliva, violon
Fantaisies pour violon
Georg Philipp Telemann, XII Fantasie per il Violono, senza basso, 1735. CD Triton.
Lorsque Telemann compose ces fantaisies, l’époque est au changement dans les modes de composition. Les six premières Fantaisies sont incontestablement ancrées dans la tradition, comportent une fugue, alors que les six dernières sont qualifiées par le compositeur de galanteries et il y fait preuve d’une très grande inventivité, recourant à toutes les formes possibles. La musique est extraordinairement structurée, tout en laissant une impression de spontanéité Le violoniste Patrick Oliva est manifestement fasciné par ces compositions qui illustrent bien les hésitations d’une période de transition. On s’enhardit et on innove, puis on se replonge dans la tradition, ce qui donne un ensemble imaginatif et coloré. Légèreté et profondeur sont dans une sorte d’alternance charmante.
Patrick Oliva est manifestement séduit par ces fantaisies et le monde qu’elles évoquent et qu’il entend restituer tout en finesse. Un enregistrement charmant, intéressant dans le tournant qu’il représente dans la carrière du compositeur. Ce CD passionnera les admirateurs du compositeur et les spécialistes de la musique de chambre allemande de cette époque, laissera plus indifférents des auditeurs moins sensibles au violon seul.
Danielle Anex-Cabanis
Lorsque Telemann compose ces fantaisies, l’époque est au changement dans les modes de composition. Les six premières Fantaisies sont incontestablement ancrées dans la tradition, comportent une fugue, alors que les six dernières sont qualifiées par le compositeur de galanteries et il y fait preuve d’une très grande inventivité, recourant à toutes les formes possibles. La musique est extraordinairement structurée, tout en laissant une impression de spontanéité Le violoniste Patrick Oliva est manifestement fasciné par ces compositions qui illustrent bien les hésitations d’une période de transition. On s’enhardit et on innove, puis on se replonge dans la tradition, ce qui donne un ensemble imaginatif et coloré. Légèreté et profondeur sont dans une sorte d’alternance charmante.
Patrick Oliva est manifestement séduit par ces fantaisies et le monde qu’elles évoquent et qu’il entend restituer tout en finesse. Un enregistrement charmant, intéressant dans le tournant qu’il représente dans la carrière du compositeur. Ce CD passionnera les admirateurs du compositeur et les spécialistes de la musique de chambre allemande de cette époque, laissera plus indifférents des auditeurs moins sensibles au violon seul.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 08/07/2024 à 19:43.