Halle aux Grains
> 3 mai
Crépuscules sans ombre
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographies par Romain Alcaraz
Chen Reiss, soprano
Tarmo Peltokoski, direction
Ce concert, organisé dans le cadre des 700 ans des Jeux floraux de Toulouse-Académie des Jeux floraux, célèbre également, comme le rappelle en préambule Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse-Métropole, le cinquantième anniversaire de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. La poétesse Hélène Dorion ouvre les festivités en déclamant son poème titré Cœurs, comme livres d’amour qui évoque les saisons et le passage du temps.
Puis, aussitôt, Chen Reiss se lance, accompagnée par l’orchestre, dans les chants crépusculaires des Quatre derniers lieder de Richard Strauss. D’un élan radieux et d’une belle transparence elle entrouvre tout un univers de doux mystères mêlant poésie et nostalgie sublimés par la splendeur orchestrale que lui tisse Tarmo Peltokoski.
La seconde partie du concert est précédée par la lecture du poème Il y aura toujours quelque chose à sauver du romancier et slameur Marc Alexandre Oho Bambe évoquant les injustices et les violences du monde.
Enfin, né d’un murmure quasi métaphysique, s’énonce la sombre neuvième symphonie d’Anton Bruckner. Là, Tarmo Peltokoski, choisit une lecture conflictuelle, élaborant une impressionnante gradation dynamique qui, aidé par les timbres cuivrés de son orchestre (magnifiques tuben), emporte tout sur son passage jusqu’à l’abîme qui se prolonge par un profond silence, avant l’explosion triomphale des applaudissements.
Ce chef inspiré revient encore sur scène pour honorer d’un bouquet de fleurs l’altiste Tymoteusz Sypniewski qui partait à la retraite accompagné par une sérénade des musiciens de son pupitre et par le chant du public: Ce n’est qu’un au revoir.
Jean-Félix Marquette
Tarmo Peltokoski, direction
Ce concert, organisé dans le cadre des 700 ans des Jeux floraux de Toulouse-Académie des Jeux floraux, célèbre également, comme le rappelle en préambule Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse-Métropole, le cinquantième anniversaire de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. La poétesse Hélène Dorion ouvre les festivités en déclamant son poème titré Cœurs, comme livres d’amour qui évoque les saisons et le passage du temps.
Puis, aussitôt, Chen Reiss se lance, accompagnée par l’orchestre, dans les chants crépusculaires des Quatre derniers lieder de Richard Strauss. D’un élan radieux et d’une belle transparence elle entrouvre tout un univers de doux mystères mêlant poésie et nostalgie sublimés par la splendeur orchestrale que lui tisse Tarmo Peltokoski.
La seconde partie du concert est précédée par la lecture du poème Il y aura toujours quelque chose à sauver du romancier et slameur Marc Alexandre Oho Bambe évoquant les injustices et les violences du monde.
Enfin, né d’un murmure quasi métaphysique, s’énonce la sombre neuvième symphonie d’Anton Bruckner. Là, Tarmo Peltokoski, choisit une lecture conflictuelle, élaborant une impressionnante gradation dynamique qui, aidé par les timbres cuivrés de son orchestre (magnifiques tuben), emporte tout sur son passage jusqu’à l’abîme qui se prolonge par un profond silence, avant l’explosion triomphale des applaudissements.
Ce chef inspiré revient encore sur scène pour honorer d’un bouquet de fleurs l’altiste Tymoteusz Sypniewski qui partait à la retraite accompagné par une sérénade des musiciens de son pupitre et par le chant du public: Ce n’est qu’un au revoir.
Jean-Félix Marquette
Publié le 13/05/2024 à 22:57.