Halle aux Grains
> 2 février
Enchantements
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographie par Stephanie Slama
Veronika Eberle, violon
Adrien La Marca, alto
Nathalie Stutzmann, direction
Nathalie Stutzmann, directrice musicale de l’Atlanta Symphony Orchestre et Principal Guest Conductor du Philadelphia Orchestra, revient de temps en temps sur le continent européen où ses prestations de cheffe invitée sont toujours des événements. Sa vision de la symphonie n°3 de Johannes Brahms dessine un drame intérieur où chaque phrase semble ciselée pour engendrer une douce mélancolie mêlée d’un mystère indéfinissable. Fougue et tempérament ne sont jamais absents et l’Orchestre National du Capitole de Toulouse répond comme un seul homme aux savantes injonctions de cette baguette habitée.
Il y a une tendance actuelle, à mon avis fort discutable pour la cohérence et la «dramaturgie» d’un concert, de jouer une ouverture en fin de concert. Toujours est-il, que ce soir, l’ouverture de Tannhaüser de Richard Wagner s’exprime avec un impact quelque peu amoindri par un excès de tendresse comme si Nathalie Stutzmann rejetait toute extraversion en privilégiant la dimension apollinienne de l’œuvre, ce qui est tout à fait louable.
En première partie, la Sinfonia concertante pour violon, alto et orchestre, K. 364 de Wolfgang Amadeus Mozart bénéficie de l’entente parfaite entre les deux solistes, Veronika Eberle au violon et Adrien La Marca à l’alto, qui rivalisent d’éloquence et de fluidité. L’accompagnement de Nathalie Stutzmann, précis et rayonnant, concourt à la réussite de cette lecture lumineuse, prolongée par ce duo lors du bis dans une réjouissante mélodie populaire de Béla Bartók.
Jean-Félix Marquette
Adrien La Marca, alto
Nathalie Stutzmann, direction
Nathalie Stutzmann, directrice musicale de l’Atlanta Symphony Orchestre et Principal Guest Conductor du Philadelphia Orchestra, revient de temps en temps sur le continent européen où ses prestations de cheffe invitée sont toujours des événements. Sa vision de la symphonie n°3 de Johannes Brahms dessine un drame intérieur où chaque phrase semble ciselée pour engendrer une douce mélancolie mêlée d’un mystère indéfinissable. Fougue et tempérament ne sont jamais absents et l’Orchestre National du Capitole de Toulouse répond comme un seul homme aux savantes injonctions de cette baguette habitée.
Il y a une tendance actuelle, à mon avis fort discutable pour la cohérence et la «dramaturgie» d’un concert, de jouer une ouverture en fin de concert. Toujours est-il, que ce soir, l’ouverture de Tannhaüser de Richard Wagner s’exprime avec un impact quelque peu amoindri par un excès de tendresse comme si Nathalie Stutzmann rejetait toute extraversion en privilégiant la dimension apollinienne de l’œuvre, ce qui est tout à fait louable.
En première partie, la Sinfonia concertante pour violon, alto et orchestre, K. 364 de Wolfgang Amadeus Mozart bénéficie de l’entente parfaite entre les deux solistes, Veronika Eberle au violon et Adrien La Marca à l’alto, qui rivalisent d’éloquence et de fluidité. L’accompagnement de Nathalie Stutzmann, précis et rayonnant, concourt à la réussite de cette lecture lumineuse, prolongée par ce duo lors du bis dans une réjouissante mélodie populaire de Béla Bartók.
Jean-Félix Marquette
Publié le 19/02/2024 à 17:54, mis à jour le 19/02/2024 à 17:59.