Ercole Bernabei
Concerto madrigalesco
Ensemble Faenza, Direction Marco Horvat. CD En Phases (Unik Access)
Ercole Bernabei est un compositeur italien légèrement postérieur à Monteverdi, il est un des maîtres de musique à Rome. La plupart des familles aristocratiques romaines du XVIIe siècle sont des mécènes éclairés d’artistes. Grâce à eux un véritable foisonnement musical jaillit dans la capitale italienne.
À l’instar de ses contemporains, Bernabei s’attache à monter que la musique n’est qu’un écrin pour traduire les émotions contenues dans le poème.
La musique de Bernabei justifie sans conteste sa présence au disque. La richesse d’écriture, la mise en musique des poèmes n’ont rien à envier à ses illustres contemporains comme Stefano Landi ou Francesco Cavalli. Sa musique magnifie véritablement les poèmes (dissonances sur certains mots, (plage 9) faisant bien comprendre le désarroi du prétendant face au dédain de l’être aimée. La direction de Marco Horvat privilégie un continuo riche en instruments (orgue, théorbe, clavecin, guitare baroque, harpe… ) donnant à cette musique une étoffe supplémentaire sans prendre le pas sur le groupe vocal, avec un débit musical souple s’adaptant aux inflexions du texte.
Le groupe vocal est homogène, avec des voix très incarnées se jouant des prolations avec un naturel confondant.
Un des très beaux disques de cette rentrée, avec la très belle découverte de ce compositeur.
Très belle prise de son, limpide, naturelle.
Michel Pertile
Ercole Bernabei est un compositeur italien légèrement postérieur à Monteverdi, il est un des maîtres de musique à Rome. La plupart des familles aristocratiques romaines du XVIIe siècle sont des mécènes éclairés d’artistes. Grâce à eux un véritable foisonnement musical jaillit dans la capitale italienne.
À l’instar de ses contemporains, Bernabei s’attache à monter que la musique n’est qu’un écrin pour traduire les émotions contenues dans le poème.
La musique de Bernabei justifie sans conteste sa présence au disque. La richesse d’écriture, la mise en musique des poèmes n’ont rien à envier à ses illustres contemporains comme Stefano Landi ou Francesco Cavalli. Sa musique magnifie véritablement les poèmes (dissonances sur certains mots, (plage 9) faisant bien comprendre le désarroi du prétendant face au dédain de l’être aimée. La direction de Marco Horvat privilégie un continuo riche en instruments (orgue, théorbe, clavecin, guitare baroque, harpe… ) donnant à cette musique une étoffe supplémentaire sans prendre le pas sur le groupe vocal, avec un débit musical souple s’adaptant aux inflexions du texte.
Le groupe vocal est homogène, avec des voix très incarnées se jouant des prolations avec un naturel confondant.
Un des très beaux disques de cette rentrée, avec la très belle découverte de ce compositeur.
Très belle prise de son, limpide, naturelle.
Michel Pertile
Publié le 19/02/2024 à 17:49.