Halle aux Grains
> 2 décembre
De l’aspiration suprême
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographie par Pierre Rigaud
Renaud Capuçon, violon
Tarmo Peltokoski, direction
Introduit officiellement comme directeur musical de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse par un “speech” du maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc, Tarmo Peltokoski, rejoint par Renaud Capuçon, se lance dans le concerto pour violon d’Arnold Schœnberg. Cette œuvre dodécaphonique en trois mouvements des années 30 du XXe siècle exigeante au possible expose ici une précision et un sens des contrastes exceptionnels allant bien au delà d’un simple accompagnement. Renaud Capuçon y offre une prestation au sommet de son art fort d’une expressivité post-romantique sublimée. L’accueil chaleureux d’un public très attentif amène aussitôt un bis inattendu: la Daphne-Etüde de Richard Strauss.
Après l’entracte, Tarmo Peltokoski, qui dirige maintenant sans partition, nous offre le poème symphonique Ainsi parlait Zarathoustra du même Richard Strauss dans une lecture flamboyante.
Ni la densité de l’écriture, ni la monumentalité de l’orchestration ne sont négligées, et cette page retentit tel un immense spectacle sonore où tout l’orchestre semble s’enflammer. De même, l’ouverture des Maîtres chanteurs de Nurenberg de Richard Wagner au souffle épique extraverti et aux couleurs tranchées expose émotions fortes et lyrisme envoûtant. Cette entrée en matière éclatante augure d’autres très belles soirées.
Jean-Félix Marquette
Tarmo Peltokoski, direction
Introduit officiellement comme directeur musical de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse par un “speech” du maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc, Tarmo Peltokoski, rejoint par Renaud Capuçon, se lance dans le concerto pour violon d’Arnold Schœnberg. Cette œuvre dodécaphonique en trois mouvements des années 30 du XXe siècle exigeante au possible expose ici une précision et un sens des contrastes exceptionnels allant bien au delà d’un simple accompagnement. Renaud Capuçon y offre une prestation au sommet de son art fort d’une expressivité post-romantique sublimée. L’accueil chaleureux d’un public très attentif amène aussitôt un bis inattendu: la Daphne-Etüde de Richard Strauss.
Après l’entracte, Tarmo Peltokoski, qui dirige maintenant sans partition, nous offre le poème symphonique Ainsi parlait Zarathoustra du même Richard Strauss dans une lecture flamboyante.
Ni la densité de l’écriture, ni la monumentalité de l’orchestration ne sont négligées, et cette page retentit tel un immense spectacle sonore où tout l’orchestre semble s’enflammer. De même, l’ouverture des Maîtres chanteurs de Nurenberg de Richard Wagner au souffle épique extraverti et aux couleurs tranchées expose émotions fortes et lyrisme envoûtant. Cette entrée en matière éclatante augure d’autres très belles soirées.
Jean-Félix Marquette
Publié le 19/12/2023 à 21:12.
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