Halle aux Grains
> 26 octobre
Tendres ténèbres
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Julien Martineau, mandoline
Chœur de l’Opéra National de Toulouse.
Gabriel Bourgoin, chef de chœur
Elisabeth Breuer, soprano
Lara Morger, mezzo-soprano
Kieran White, ténor
Benjamin Appl, baryton
Ton Koopman, direction
Le Requiem de Mozart est toujours un événement quelque soit la salle de concert ou l’église où il retentit. Et quand c’est un chef de l’envergure de Ton Koopman qui le dirige cela devient une véritable fête. Pour la première fois aux commandes de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, il dessine une messe des morts aussi poignante que tragique. Sans accentuer la splendeur orchestrale de la partition, privilégiant des tempi rapides et une pâte sonore allégée, mais grâce à des phrasés dynamiques et des articulations tranchantes, il épouse de façon très naturelle le contour des voix du Chœur de l’Opéra National du Capitole qui affiche une homogénéité remarquable. Le quatuor de solistes, au dessus de tout soupçon, exprime un lyrisme à peine trop exubérant.
Cette interprétation lumineuse garde néanmoins toujours une expressivité conquérante loin de toute solennité empesée grâce, également, à un orchestre vif et nerveux.
En première partie, la suite pour orchestre n°3 en Ré majeur de Jean-Sébastien Bach danse avec une sensuelle légèreté qui exprime toute la vitalité de la direction de Ton Koopman.
Le concerto pour mandoline de Johann Nepomuk Hummel, aux couleurs éclatantes, grâce aux doigts de fée de Julien Martineau, resplendit tel un joyau paré de mille feux. Instant magique qui persiste encore lors du largo du concerto RV 425 en Ut majeur de Antonio Vivaldi donné en bis.
Jean-Félix Marquette
Chœur de l’Opéra National de Toulouse.
Gabriel Bourgoin, chef de chœur
Elisabeth Breuer, soprano
Lara Morger, mezzo-soprano
Kieran White, ténor
Benjamin Appl, baryton
Ton Koopman, direction
Le Requiem de Mozart est toujours un événement quelque soit la salle de concert ou l’église où il retentit. Et quand c’est un chef de l’envergure de Ton Koopman qui le dirige cela devient une véritable fête. Pour la première fois aux commandes de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, il dessine une messe des morts aussi poignante que tragique. Sans accentuer la splendeur orchestrale de la partition, privilégiant des tempi rapides et une pâte sonore allégée, mais grâce à des phrasés dynamiques et des articulations tranchantes, il épouse de façon très naturelle le contour des voix du Chœur de l’Opéra National du Capitole qui affiche une homogénéité remarquable. Le quatuor de solistes, au dessus de tout soupçon, exprime un lyrisme à peine trop exubérant.
Cette interprétation lumineuse garde néanmoins toujours une expressivité conquérante loin de toute solennité empesée grâce, également, à un orchestre vif et nerveux.
En première partie, la suite pour orchestre n°3 en Ré majeur de Jean-Sébastien Bach danse avec une sensuelle légèreté qui exprime toute la vitalité de la direction de Ton Koopman.
Le concerto pour mandoline de Johann Nepomuk Hummel, aux couleurs éclatantes, grâce aux doigts de fée de Julien Martineau, resplendit tel un joyau paré de mille feux. Instant magique qui persiste encore lors du largo du concerto RV 425 en Ut majeur de Antonio Vivaldi donné en bis.
Jean-Félix Marquette
Publié le 13/11/2023 à 19:58.