Louise Farrenc
Symphonies n° 1 à 3
Ouvertures n°1 et 2. Insula Orchestra, Laurence Equilbey. 2 CD Erato
Louise Farrenc (1804-1875), femme de flûtiste et sœur de deux sculpteurs renommés (Jacques-Edme et Augustin Dumont) et issue par sa mère d’une dynastie de peintres du XVIIIe siècle, commence très jeune des études musicales sous l’égide de Moscheles, Hummel et Reicha pour se révéler bientôt une compositrice accomplie et reconnue par ses contemporains et une pédagogue remarquable ( elle fut professeur de piano au Conservatoire de Paris de 1842 à 1873).
Ces enregistrement démontrent son grand talent de symphoniste.
Les deux ouvertures qui précèdent chronologiquement les symphonies affichent déjà, dans une verve pré-romantique et mendelssohnienne, drames et conflits.
Les symphonies, à l’écriture virtuose et à l’influence beethovénienne mais rompues aux éclats romantiques, ne déméritent pas face aux meilleures composées outre-Rhin à la même époque, soit les années quarante du XIXe siècle.
Laurence Equilbey et son Insula Orchestra, avec une énergie inextinguible, un élan rédempteur et une souplesse insolente, dessinent merveilleusement les lignes épurées de cette musique inspirée qui ne demande qu’à être redécouverte. Les enregistrements concurrents de la NDR Radiophilharmonie dirigée par Johannes Goritzki parus chez l’éditeur CPO qui nous avaient émerveillés il y a une vingtaine d’années nous semblent même dépassés par cette nouvelle interprétation.
Jean-Félix Marquette
Louise Farrenc (1804-1875), femme de flûtiste et sœur de deux sculpteurs renommés (Jacques-Edme et Augustin Dumont) et issue par sa mère d’une dynastie de peintres du XVIIIe siècle, commence très jeune des études musicales sous l’égide de Moscheles, Hummel et Reicha pour se révéler bientôt une compositrice accomplie et reconnue par ses contemporains et une pédagogue remarquable ( elle fut professeur de piano au Conservatoire de Paris de 1842 à 1873).
Ces enregistrement démontrent son grand talent de symphoniste.
Les deux ouvertures qui précèdent chronologiquement les symphonies affichent déjà, dans une verve pré-romantique et mendelssohnienne, drames et conflits.
Les symphonies, à l’écriture virtuose et à l’influence beethovénienne mais rompues aux éclats romantiques, ne déméritent pas face aux meilleures composées outre-Rhin à la même époque, soit les années quarante du XIXe siècle.
Laurence Equilbey et son Insula Orchestra, avec une énergie inextinguible, un élan rédempteur et une souplesse insolente, dessinent merveilleusement les lignes épurées de cette musique inspirée qui ne demande qu’à être redécouverte. Les enregistrements concurrents de la NDR Radiophilharmonie dirigée par Johannes Goritzki parus chez l’éditeur CPO qui nous avaient émerveillés il y a une vingtaine d’années nous semblent même dépassés par cette nouvelle interprétation.
Jean-Félix Marquette
Publié le 17/10/2023 à 20:23, mis à jour le 18/10/2023 à 08:11.