Fanny M.
Quatuor Anches Hantées et Didier Sandre
Fanny M. Quatuor Anches Hantées et Didier Sandre de la Comédie française. Beethoven, Dubugnon, Fanny Mendelssohn.
La transcription est un art délicat, elle ne doit pas dénaturer le propos initial tout en le faisant évoluer vers quelque chose d’autre. Ce subtil équilibre est largement atteint dans ce programme. Les œuvres choisies (le quatuor en fa majeur opus 18 n°1 de Beethoven et le quatuor en mi bémol majeur de Fanny Mendelssohn) sont transcrites avec beaucoup de savoir-faire. On ne peut que saluer le travail d’orfèvre de Pascal Arandel qui magnifie ces pages en les transposant pour un quatuor de clarinettes. Ce qui frappe à l’écoute de ce disque c’est d’abord l’immense respect des musiciens vis à vis de ces deux transcriptions. Ils servent cette musique avec beaucoup de retenue, sans en rajouter. Homogénéité de l’ensemble, registre suraigu de la clarinette mordoré, tout parvient à l’auditeur comme une évidence. Le phrasé du quatuor de Beethoven et de Fanny Mendelssohn sont d’une délicatesse à faire pâlir bien des ensembles à cordes.
La partie centrale de ce programme est consacrée à une création de Richard Dubugnon. Le mélodrame est un genre peu usité chez les compositeurs. Autant nous étions restés sur notre faim dans le disque de Pascal Amoyel consacré à ce répertoire récemment chroniqué dans ces pages mais ici le choix de Didier Sandre pour dire le texte emporte les suffrages. L’écriture de Richard Dubugnon est taillée sur mesure pour nos interprètes, ils sont mis en valeur de très belle façon.
Prise de son parfaite, beaucoup de densité et d’espace entre les musiciens.
Michel Pertile
La transcription est un art délicat, elle ne doit pas dénaturer le propos initial tout en le faisant évoluer vers quelque chose d’autre. Ce subtil équilibre est largement atteint dans ce programme. Les œuvres choisies (le quatuor en fa majeur opus 18 n°1 de Beethoven et le quatuor en mi bémol majeur de Fanny Mendelssohn) sont transcrites avec beaucoup de savoir-faire. On ne peut que saluer le travail d’orfèvre de Pascal Arandel qui magnifie ces pages en les transposant pour un quatuor de clarinettes. Ce qui frappe à l’écoute de ce disque c’est d’abord l’immense respect des musiciens vis à vis de ces deux transcriptions. Ils servent cette musique avec beaucoup de retenue, sans en rajouter. Homogénéité de l’ensemble, registre suraigu de la clarinette mordoré, tout parvient à l’auditeur comme une évidence. Le phrasé du quatuor de Beethoven et de Fanny Mendelssohn sont d’une délicatesse à faire pâlir bien des ensembles à cordes.
La partie centrale de ce programme est consacrée à une création de Richard Dubugnon. Le mélodrame est un genre peu usité chez les compositeurs. Autant nous étions restés sur notre faim dans le disque de Pascal Amoyel consacré à ce répertoire récemment chroniqué dans ces pages mais ici le choix de Didier Sandre pour dire le texte emporte les suffrages. L’écriture de Richard Dubugnon est taillée sur mesure pour nos interprètes, ils sont mis en valeur de très belle façon.
Prise de son parfaite, beaucoup de densité et d’espace entre les musiciens.
Michel Pertile
Publié le 19/09/2023 à 19:37, mis à jour le 19/09/2023 à 19:38.