Michael Spyres
Il Pomo D’Oro
Contra-Ténor, Francesco Corti. CD Erato.
Probablement l’un des plus grands ténors de sa génération, Michael Spyres signe un enregistrement prodigieux! Utmisol a rendu longuement compte de son remarquable Idoménée tant à Aix qu’au MET. En abordant ici des rôles pour ténor qui exigent une agilité vocale sans faille, une souplesse et des couleurs lumineuses, il s’inscrit dans la lignée des Borosini, Jélyotte, Raaff ou plus proche de nous Rockwell Blake. Notre ténor déploie ici un génie musical fait d’une technique irréprochable, d’une aisance qui laisse admiratif: sont art de la vocalise semblant sans limite aucune. M. Spyres, ténor magistral, sans aucun doute possible.
Ce CD révèle des découvertes pour nous inconnues: Siroe de G. Latilla, Arminio de J. A. Hasse, Roland de N. Piccinni… Ces premières mondiales illustrent cette excellence du chant pour ténor dans la seconde moitié du XVIIIe au temps des célèbres castrats.
Son interprétation de Caton in Utica est admirable d’intelligence du chant. Son «J’ai perdu mon Eurydice» est d’une sublime beauté. Dans le Mithridate de Mozart, opéra révélé à Aix par R. Blake, la grandeur de l’interprétation confine au sublime!
L’orchestre illumine ces partitions souvent oubliées, le texte du livret, signé M. Spyres, est remarquable, sans jamais se prendre au sérieux.
La prise de son est lumineuse.
Un travail d’orfèvre, des joyaux musicaux merveilleusement interprétés: du grand, très grand art!
Marc Laborde
Probablement l’un des plus grands ténors de sa génération, Michael Spyres signe un enregistrement prodigieux! Utmisol a rendu longuement compte de son remarquable Idoménée tant à Aix qu’au MET. En abordant ici des rôles pour ténor qui exigent une agilité vocale sans faille, une souplesse et des couleurs lumineuses, il s’inscrit dans la lignée des Borosini, Jélyotte, Raaff ou plus proche de nous Rockwell Blake. Notre ténor déploie ici un génie musical fait d’une technique irréprochable, d’une aisance qui laisse admiratif: sont art de la vocalise semblant sans limite aucune. M. Spyres, ténor magistral, sans aucun doute possible.
Ce CD révèle des découvertes pour nous inconnues: Siroe de G. Latilla, Arminio de J. A. Hasse, Roland de N. Piccinni… Ces premières mondiales illustrent cette excellence du chant pour ténor dans la seconde moitié du XVIIIe au temps des célèbres castrats.
Son interprétation de Caton in Utica est admirable d’intelligence du chant. Son «J’ai perdu mon Eurydice» est d’une sublime beauté. Dans le Mithridate de Mozart, opéra révélé à Aix par R. Blake, la grandeur de l’interprétation confine au sublime!
L’orchestre illumine ces partitions souvent oubliées, le texte du livret, signé M. Spyres, est remarquable, sans jamais se prendre au sérieux.
La prise de son est lumineuse.
Un travail d’orfèvre, des joyaux musicaux merveilleusement interprétés: du grand, très grand art!
Marc Laborde
Publié le 06/09/2023 à 20:42.