Rameau chez la Pompadour
Le retour d’Astrée, les Sybarites
Ensemble les surprises, Louis-Noël Bestion de Camboulas. CD Alpha.
Louis-Noël Bestion de Camboulas et son ensemble nous proposent dans ce disque un programme des plus alléchant composé d’un prologue (Le retour d’Astrée, inédit) et d’un ballet (Les Sybarites) rarement donné.
Dès l’ouverture du prologue la direction semble bien sage et un peu trop lisse. Les articulations auraient pu être plus marquées avec des contrastes de nuances et de tempos plus affirmés. Mais surtout les cors sont d’une justesse très aléatoire… le chœur des cyclopes semble plus élégant alors que l’on attend quelque chose de plus saisissant. Il en est de même pour l’Air des gladiateurs (plage 50) où l’on s’attendait à un phrasé plus incisif.
Les sybarites qui certes sont des personnages alanguis et nonchalants dans la mythologie frôlent l’assoupissement. La gigue (plage 10) semble bien timorée pour emporter, donner l’élan et renouveler le discours musical.
Les airs lents sont réussis avec toute l’élégance que requiert cette musique. (il n’est plus d’alarmes) ou la sarabande (plage 27) qui permet d’apprécier les très belles couleurs de l’orchestre.
Les interventions du chœur nous gratifient d’un bel engagement mais là encore, les consonnes semblent être passées à la trappe. Certains solistes savent tirer leur épingle du jeu, en particulier Philippe Estèphe campant un vulcain avec autorité et élégance. Marie Perbost met toute sa séduction vocale pour incarner une Astrée dont le charme opère.
Michel Pertile
Louis-Noël Bestion de Camboulas et son ensemble nous proposent dans ce disque un programme des plus alléchant composé d’un prologue (Le retour d’Astrée, inédit) et d’un ballet (Les Sybarites) rarement donné.
Dès l’ouverture du prologue la direction semble bien sage et un peu trop lisse. Les articulations auraient pu être plus marquées avec des contrastes de nuances et de tempos plus affirmés. Mais surtout les cors sont d’une justesse très aléatoire… le chœur des cyclopes semble plus élégant alors que l’on attend quelque chose de plus saisissant. Il en est de même pour l’Air des gladiateurs (plage 50) où l’on s’attendait à un phrasé plus incisif.
Les sybarites qui certes sont des personnages alanguis et nonchalants dans la mythologie frôlent l’assoupissement. La gigue (plage 10) semble bien timorée pour emporter, donner l’élan et renouveler le discours musical.
Les airs lents sont réussis avec toute l’élégance que requiert cette musique. (il n’est plus d’alarmes) ou la sarabande (plage 27) qui permet d’apprécier les très belles couleurs de l’orchestre.
Les interventions du chœur nous gratifient d’un bel engagement mais là encore, les consonnes semblent être passées à la trappe. Certains solistes savent tirer leur épingle du jeu, en particulier Philippe Estèphe campant un vulcain avec autorité et élégance. Marie Perbost met toute sa séduction vocale pour incarner une Astrée dont le charme opère.
Michel Pertile
Publié le 15/05/2023 à 19:59.