Turandot
Orchestra e Coro dell’Accademia di Santa Cecilia
Puccini. Radvanovsky, Kaufmann, Jaho, Spyres. Antonio Pappano, direction. Album de 2 CD Warner Classics.
Parfois, réunir une distribution cinq étoiles de l’art lyrique ne réussit pas toujours à réaliser une production remarquable. Cet enregistrement magistral de Turandot démontre le contraire. Ici, tout est luxe de la direction musicale, volupté du chant.
Ce qui s’impose immédiatement, c’est bien la direction grandiose d’Antonio Pappano. L’orchestre est fiévreux d’un bout à l’autre de la partition sans jamais aucun moment de faiblesse ou de retenue. Il faut aussi souligner le grand style des chœurs notamment dans les scènes de foule. Les Chœurs et l’Orchestre de la prestigieuse Académie Sainte Cécile sont ici au mieux de leur forme.
Que dire de l’exceptionnel Calaf de J. Kaufmann, sa vaillance vocale s ‘impose par un sens de la projection incroyable: son Nessum dorma est déjà historique! S. Radvanovsky transcende ce rôle terrible de Turandot par sa voix de feu. Même l’Altoum de M. Spyres est superlatif, tout comme la Liu d’E. Jaho. Mentionnons encore les excellents Ping, Pang, Pong.
Seuls petits regrets, l’absence de traduction française du livret et une confusion dans la pagination qui nuisent à cet enregistrement historique.
Direction avec un rare sens de l’effet, caractère exceptionnel de cette distribution, cette version de l’ultime chef d’œuvre de Puccini est fascinante.
Marc Laborde
Parfois, réunir une distribution cinq étoiles de l’art lyrique ne réussit pas toujours à réaliser une production remarquable. Cet enregistrement magistral de Turandot démontre le contraire. Ici, tout est luxe de la direction musicale, volupté du chant.
Ce qui s’impose immédiatement, c’est bien la direction grandiose d’Antonio Pappano. L’orchestre est fiévreux d’un bout à l’autre de la partition sans jamais aucun moment de faiblesse ou de retenue. Il faut aussi souligner le grand style des chœurs notamment dans les scènes de foule. Les Chœurs et l’Orchestre de la prestigieuse Académie Sainte Cécile sont ici au mieux de leur forme.
Que dire de l’exceptionnel Calaf de J. Kaufmann, sa vaillance vocale s ‘impose par un sens de la projection incroyable: son Nessum dorma est déjà historique! S. Radvanovsky transcende ce rôle terrible de Turandot par sa voix de feu. Même l’Altoum de M. Spyres est superlatif, tout comme la Liu d’E. Jaho. Mentionnons encore les excellents Ping, Pang, Pong.
Seuls petits regrets, l’absence de traduction française du livret et une confusion dans la pagination qui nuisent à cet enregistrement historique.
Direction avec un rare sens de l’effet, caractère exceptionnel de cette distribution, cette version de l’ultime chef d’œuvre de Puccini est fascinante.
Marc Laborde
Publié le 17/04/2023 à 19:27.
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