Franck Russo
Schumann, Schubert
À la nuit. Franck Russo, clarinettes et Cor de basset, Lia Navilai Cuncic, Soprano, Laurianne Corneille, piano. CD Calliope.
Franck Russo, Clarinette Solo de l’Orchestre Symphonique de l’Opéra de Toulon Provence Méditerranée, signe ici son premier disque. Outre la clarinette que l’on entend accompagnée du piano, il nous fait découvrir le cor de basset, instrument qui en est proche mais dont le registre est plus grave et le timbre plus intimiste. S’ajoute à ces interprètes une voix de soprano pour les lieder qui rythment ce disque.
Le souffle romantique est bien présent et emporte l’auditeur de la première note à la dernière. La symbiose entre les interprètes, de grande qualité, contribue à plonger dans l’atmosphère tantôt exaltée, tantôt plus retenue mais tout aussi expressive.
Bien sûr, Franck Russo est au premier plan. Les trois instruments qu’il utilise ici sont mis en valeur par son phrasé impeccable et la maîtrise du timbre. À travers ces pièces courtes, il sait nous entraîner dans des univers contrastés. À noter qu’il est le transcripteur des trois Zweistimmige lieder op. 43 de Schumann, composés à l’origine pour piano et deux voix de femmes et qu’il a adapté ici pour piano, soprano et cor de basset.
La pianiste Laurianne Corneille accompagne la clarinette dans ses moindres intentions et assure ainsi une complémentarité parfaite.
Lia Naviliat Cunlic, soprano, nous fait entendre un timbre clair, avec un beau vibrato sans excès, totalement adapté à ce répertoire. Sa diction parfaite permet de suivre le texte, bien qu’il soit en allemand!
Pour ce premier enregistrement, Franck Russo livre donc une belle réussite. Aussi bien en ce qui concerne le programme, soigneusement choisi que pour l’interprétation qui traduit de manière convaincante les aspects lumineux comme ceux plus sombres du Romantisme.
Pierre-Jean Schoen
Franck Russo, Clarinette Solo de l’Orchestre Symphonique de l’Opéra de Toulon Provence Méditerranée, signe ici son premier disque. Outre la clarinette que l’on entend accompagnée du piano, il nous fait découvrir le cor de basset, instrument qui en est proche mais dont le registre est plus grave et le timbre plus intimiste. S’ajoute à ces interprètes une voix de soprano pour les lieder qui rythment ce disque.
Le souffle romantique est bien présent et emporte l’auditeur de la première note à la dernière. La symbiose entre les interprètes, de grande qualité, contribue à plonger dans l’atmosphère tantôt exaltée, tantôt plus retenue mais tout aussi expressive.
Bien sûr, Franck Russo est au premier plan. Les trois instruments qu’il utilise ici sont mis en valeur par son phrasé impeccable et la maîtrise du timbre. À travers ces pièces courtes, il sait nous entraîner dans des univers contrastés. À noter qu’il est le transcripteur des trois Zweistimmige lieder op. 43 de Schumann, composés à l’origine pour piano et deux voix de femmes et qu’il a adapté ici pour piano, soprano et cor de basset.
La pianiste Laurianne Corneille accompagne la clarinette dans ses moindres intentions et assure ainsi une complémentarité parfaite.
Lia Naviliat Cunlic, soprano, nous fait entendre un timbre clair, avec un beau vibrato sans excès, totalement adapté à ce répertoire. Sa diction parfaite permet de suivre le texte, bien qu’il soit en allemand!
Pour ce premier enregistrement, Franck Russo livre donc une belle réussite. Aussi bien en ce qui concerne le programme, soigneusement choisi que pour l’interprétation qui traduit de manière convaincante les aspects lumineux comme ceux plus sombres du Romantisme.
Pierre-Jean Schoen
Publié le 05/04/2023 à 07:56.