Nicolas Horvath
Germaine Tailleferre
Her piano works, Revived. CD Grand piano.
Voilà bien une compositrice singulière et attachante. Germaine Tailleferre est une artiste un peu restée (à tort) dans l’ombre du Groupe des Six. Depuis peu, ses compositions sont redécouvertes et le disque de Nicolas Horvath nous propose un programme très riche contenant des inédits.
Ces pièces pour piano sont souvent très courtes avec une concision qui frise parfois l’abstraction. Germaine Tailleferre ne s’embarrassant pas de développer une idée musicale mais de donner une matière brute sans redondance. Une musique tout sauf ennuyeuse qui passe d’une écriture Debussyste (Pas trop Vite, plage 4) en passant par un style fauréen (Impromptu plage 2, Romance plage 3) ou impressionniste (Sous le Rempart d’Athènes).
Le jeu de Nicolas Horvath tout en nuances, sans s’appesantir convient parfaitement à cette musique où la subtilité est de mise (Sous le Rempart d’Athènes). La musique s’écoule sans heurts avec une délectation communicative. Nicolas Horvath nous gratifie également de l’humour de cette musique avec un Fandango grinçant, la Marche funèbre qui se clôt abruptement ou l’Hommage à Debussy avec son accompagnement obstiné.
La seconde partie nous fait découvrir les talents de transcriptions de Germaine Tailleferre. Les compositeurs baroques sont mis à contribution. L’élégance du toucher, la sensibilité de notre interprète donne tout son intérêt à ces pages.
Une disque vraiment à découvrir qui ose sortir des sentiers battus servi par un excellent interprète.
Très belle prise de son, très naturelle.
Michel Pertile
Voilà bien une compositrice singulière et attachante. Germaine Tailleferre est une artiste un peu restée (à tort) dans l’ombre du Groupe des Six. Depuis peu, ses compositions sont redécouvertes et le disque de Nicolas Horvath nous propose un programme très riche contenant des inédits.
Ces pièces pour piano sont souvent très courtes avec une concision qui frise parfois l’abstraction. Germaine Tailleferre ne s’embarrassant pas de développer une idée musicale mais de donner une matière brute sans redondance. Une musique tout sauf ennuyeuse qui passe d’une écriture Debussyste (Pas trop Vite, plage 4) en passant par un style fauréen (Impromptu plage 2, Romance plage 3) ou impressionniste (Sous le Rempart d’Athènes).
Le jeu de Nicolas Horvath tout en nuances, sans s’appesantir convient parfaitement à cette musique où la subtilité est de mise (Sous le Rempart d’Athènes). La musique s’écoule sans heurts avec une délectation communicative. Nicolas Horvath nous gratifie également de l’humour de cette musique avec un Fandango grinçant, la Marche funèbre qui se clôt abruptement ou l’Hommage à Debussy avec son accompagnement obstiné.
La seconde partie nous fait découvrir les talents de transcriptions de Germaine Tailleferre. Les compositeurs baroques sont mis à contribution. L’élégance du toucher, la sensibilité de notre interprète donne tout son intérêt à ces pages.
Une disque vraiment à découvrir qui ose sortir des sentiers battus servi par un excellent interprète.
Très belle prise de son, très naturelle.
Michel Pertile
Publié le 06/03/2023 à 20:10.