Pierre Réach
Beethoven
Beethoven, Sonates opus 31 n°1, n°2, n°3, opus 109, 110, 111. Pierre Réach, piano. CD Anima records.
Comme le dit si bien Pierre Réach dans un entretien, les sonates de Beethoven sont une source inépuisable d’inspirations pour les interprètes, et que les chefs-d’œuvre peuvent être remis sans cesse sur le pupitre.
Ces sonates montrent un Beethoven contradictoire, il regarde le passé (la sonate opus 31 n°1 par exemple, regardant vers Haydn) et d’un autre côté fait exploser la forme dans la sonate n°1 opus 17.
Les dernières sonates nous jettent dans un monde jusqu’alors inconnu, où toutes les audaces d’écritures servent à la confidence la plus intime du compositeur.
Pour s’attaquer à un tel monument de la musique occidentale, il faut un interprète suffisamment aguerri pour capter toute la profondeur de ces pages. Pierre Réach l’est assurément. Autorité, sensibilité, tout y est avec une finesse, une élégance captivante. Toute l’architecture du discours musical nous parvient de façon limpide pour mieux nous emporter dans cette ardeur et l’énergie de cette musique.
L’opus 111 testamentaire de Beethoven nous transporte vers d’autres horizons inconnus, où le compositeur explore et nous fait découvrir un autre monde dans une interprétation sans pathos, ni appesantissement.
En somme, une vision très épurée de cette musique, débarrassée de tout maniérisme. Un très beau disque assurément.
Michel Pertile
Comme le dit si bien Pierre Réach dans un entretien, les sonates de Beethoven sont une source inépuisable d’inspirations pour les interprètes, et que les chefs-d’œuvre peuvent être remis sans cesse sur le pupitre.
Ces sonates montrent un Beethoven contradictoire, il regarde le passé (la sonate opus 31 n°1 par exemple, regardant vers Haydn) et d’un autre côté fait exploser la forme dans la sonate n°1 opus 17.
Les dernières sonates nous jettent dans un monde jusqu’alors inconnu, où toutes les audaces d’écritures servent à la confidence la plus intime du compositeur.
Pour s’attaquer à un tel monument de la musique occidentale, il faut un interprète suffisamment aguerri pour capter toute la profondeur de ces pages. Pierre Réach l’est assurément. Autorité, sensibilité, tout y est avec une finesse, une élégance captivante. Toute l’architecture du discours musical nous parvient de façon limpide pour mieux nous emporter dans cette ardeur et l’énergie de cette musique.
L’opus 111 testamentaire de Beethoven nous transporte vers d’autres horizons inconnus, où le compositeur explore et nous fait découvrir un autre monde dans une interprétation sans pathos, ni appesantissement.
En somme, une vision très épurée de cette musique, débarrassée de tout maniérisme. Un très beau disque assurément.
Michel Pertile
Publié le 27/02/2023 à 18:12.