La ci darem la mano
Mozart et Mercadante
Vincent Lucas, E. Chijiiwa, D. Gaillard, E. Gaugué. CD Indésens.
Voilà un fort joli enregistrement placé sous la fougue de la flûte virtuose de Vincent Lucas. Quasi oublié Saverio Mercadente qui fut nommé directeur du conservatoire de Naples à seulement 22 ans, nous laisse un quatuor pour flûte brillant, festif. Ses Variations sur l’illustre thème de Mozart La ci darem la mano est un véritable feu d’artifice musical, hommage au maître de Salzbourg non dénué d’humour. Excellente idée d’avoir fait revivre pour nous ce compositeur qu’admirait tant Rossini.
Les quatre quatuors pour flûte de Mozart sont ici interprétés avec un rare brio. La joie de vivre un peu forcée du premier culmine dans un Adagio admirable. Le deuxième fait la part belle au style galant si en vogue dans les salons du XVIIIe siècle. Le troisième est ici interprété avec une parfaite et immense élégance. L’art de la conversation est ici poussé à son sommet avec parfois des moments sombres. Quant au premier, le plus profond, le plus sensible, il impose aussi une virtuosité incroyable.
Nos quatre compères interprètent ces pages avec un rare bonheur.
Notons aussi une prise de son d’une rare clarté.
Marc Laborde
Voilà un fort joli enregistrement placé sous la fougue de la flûte virtuose de Vincent Lucas. Quasi oublié Saverio Mercadente qui fut nommé directeur du conservatoire de Naples à seulement 22 ans, nous laisse un quatuor pour flûte brillant, festif. Ses Variations sur l’illustre thème de Mozart La ci darem la mano est un véritable feu d’artifice musical, hommage au maître de Salzbourg non dénué d’humour. Excellente idée d’avoir fait revivre pour nous ce compositeur qu’admirait tant Rossini.
Les quatre quatuors pour flûte de Mozart sont ici interprétés avec un rare brio. La joie de vivre un peu forcée du premier culmine dans un Adagio admirable. Le deuxième fait la part belle au style galant si en vogue dans les salons du XVIIIe siècle. Le troisième est ici interprété avec une parfaite et immense élégance. L’art de la conversation est ici poussé à son sommet avec parfois des moments sombres. Quant au premier, le plus profond, le plus sensible, il impose aussi une virtuosité incroyable.
Nos quatre compères interprètent ces pages avec un rare bonheur.
Notons aussi une prise de son d’une rare clarté.
Marc Laborde
Publié le 27/02/2023 à 18:10.