1919
Marion Leleu, alto et Bertrand Giraud, piano
CD Solo Musica.
Cet enregistrement d’avril 2022 associe trois sonates pour alto et piano composées en 1919.
Les sonates de Joseph Ryelandt, Paul Hindemith ( la première de ses trois sonates) et Rebecca Clarke.
Si celles de Paul Hindemith et de Rebecca Clarke sont très connues et souvent enregistrées, celle de Joseph Ryelandt est donnée ici en première mondiale.
Cet auteur belge (1870-1965), représentant du romantisme tardif, surtout connu pour ses cinq symphonies publiées ( une première fut détruite) et ses oratorios et messes, affiche ici une esthétique post-romantique dans la forme classique en trois mouvements.
La première sonate de Paul Hindemith (1895-1963) s’oppose à la précédente par un modernisme teinté d’une veine mélodique inépuisable.
La sonate de Rebecca Clarke (1886-1979) aux harmonies denses et aux rythmes complexes, de son ouverture pentatonique à son final recueilli d’une grande intensité émotionnelle, se révèle un chef d’œuvre de la musique de chambre.
Marion Leleu accompagnée de Bertrand Giraud ( qui joue le Piano «Opus 102» de Stephen Paulello ) savent nous dévoiler toutes les richesses de ces partitions et, également, savent souligner leurs caractéristiques propres pour nous offrir ainsi un récital aussi interessant que réussi.
Jean-Félix Marquette
Cet enregistrement d’avril 2022 associe trois sonates pour alto et piano composées en 1919.
Les sonates de Joseph Ryelandt, Paul Hindemith ( la première de ses trois sonates) et Rebecca Clarke.
Si celles de Paul Hindemith et de Rebecca Clarke sont très connues et souvent enregistrées, celle de Joseph Ryelandt est donnée ici en première mondiale.
Cet auteur belge (1870-1965), représentant du romantisme tardif, surtout connu pour ses cinq symphonies publiées ( une première fut détruite) et ses oratorios et messes, affiche ici une esthétique post-romantique dans la forme classique en trois mouvements.
La première sonate de Paul Hindemith (1895-1963) s’oppose à la précédente par un modernisme teinté d’une veine mélodique inépuisable.
La sonate de Rebecca Clarke (1886-1979) aux harmonies denses et aux rythmes complexes, de son ouverture pentatonique à son final recueilli d’une grande intensité émotionnelle, se révèle un chef d’œuvre de la musique de chambre.
Marion Leleu accompagnée de Bertrand Giraud ( qui joue le Piano «Opus 102» de Stephen Paulello ) savent nous dévoiler toutes les richesses de ces partitions et, également, savent souligner leurs caractéristiques propres pour nous offrir ainsi un récital aussi interessant que réussi.
Jean-Félix Marquette
Publié le 14/02/2023 à 20:28.