Schumann
Symphonies 1 à 4
Orchestre de la Suisse Romande. Direction Armin Jordan. Album de 2 CD Cascavelle.
Le label Cascavelle nous propose une nouvelle édition des quatre symphonies de Robert Schumann enregistrées en 1989 et 1990 par le remarquable Armin Jordan à la tête de l’Orchestre de la Suisse Romande: excellente initiative!
Armin Jordan adopte un style qui laisse une grande part à un certain sens de la grandeur, voire de la théâtralité et à un vrai dramatisme. Avec autorité, il conduit les troupes de cette phalange d’exception et donne à ces partitions une puissance évocatrice qui va de pair avec élégance et grand style! Sa direction volontaire n’oublie pas cependant un réel lyrisme.
Dès les premières mesures de la Symphonie n°1, nous sommes envahis par l’éclat, le brillant de cette page. Dans la Symphonie n°2, l’Adagio d’une sombre beauté devient déchirant. L’introduction de l’illustre Symphonie Rhénane est simplement grandiose et le premier mouvement de la Symphonie n°4 d’une vraie puissance dramatique.
Armin Jordan sait saisir cette musique à bras le son et sa lecture de ces partitions magistrales devient du grand art.
Une somptueuse réédition tout à fait justifiée.
Marc Laborde
Le label Cascavelle nous propose une nouvelle édition des quatre symphonies de Robert Schumann enregistrées en 1989 et 1990 par le remarquable Armin Jordan à la tête de l’Orchestre de la Suisse Romande: excellente initiative!
Armin Jordan adopte un style qui laisse une grande part à un certain sens de la grandeur, voire de la théâtralité et à un vrai dramatisme. Avec autorité, il conduit les troupes de cette phalange d’exception et donne à ces partitions une puissance évocatrice qui va de pair avec élégance et grand style! Sa direction volontaire n’oublie pas cependant un réel lyrisme.
Dès les premières mesures de la Symphonie n°1, nous sommes envahis par l’éclat, le brillant de cette page. Dans la Symphonie n°2, l’Adagio d’une sombre beauté devient déchirant. L’introduction de l’illustre Symphonie Rhénane est simplement grandiose et le premier mouvement de la Symphonie n°4 d’une vraie puissance dramatique.
Armin Jordan sait saisir cette musique à bras le son et sa lecture de ces partitions magistrales devient du grand art.
Une somptueuse réédition tout à fait justifiée.
Marc Laborde
Publié le 16/01/2023 à 19:56.