The Brahms connection
Fuchs, Brahms, von Herzogenberg
Dimitri Maslennikov, violoncelle - Sabine Weyer, piano - CD Quartz.
Cet enregistrement propose trois sonates pour violoncelle et piano composées entre 1865 et 1886 par deux compositeurs autrichiens, Robert Fuchs et Heinrich von Herzogenberg, et par le célèbre compositeur allemand Johannes Brahms. Le titre du CD, The Brahms connection, nous amène à comprendre les liens que les interprètes souhaitent établir entre Brahms et ses deux contemporains.
On écoute ainsi tout d’abord la sonate de Fuchs. Les deux musiciens défendent avec conviction cette œuvre qui sera une découverte pour la majorité des auditeurs. Le lyrisme romantique y est bien interprété, on se laisse porter volontiers par les émotions.
La sonate de Brahms occupe la place centrale, bien qu’ayant été composée avant les deux autres. Sans vouloir dévaloriser la pièce de Fuchs, on entre malgré tout dans une œuvre empreinte d’une plus grande profondeur et dont l’expressivité, bien que très présente, se fait dans une certaine retenue.
La troisième et dernière sonate de Von Hersogenberg nous ramène vers une musique plus extravertie et dont l’énergie est exprimée avec talent par les duettistes.
Le violoncelliste d’origine russe Dimitri Maslennikov et la pianiste luxembourgeoise Sabine Weyer nous offrent donc un beau moment de musique de chambre, à la fois intimiste et lyrique. Une nouvelle occasion de goûter avec bonheur à la voix chaude du violoncelle, sonorité à propos de laquelle on dit souvent qu’elle est la plus proche de celle de la voix humaine.
Pierre-Jean Schoen
Cet enregistrement propose trois sonates pour violoncelle et piano composées entre 1865 et 1886 par deux compositeurs autrichiens, Robert Fuchs et Heinrich von Herzogenberg, et par le célèbre compositeur allemand Johannes Brahms. Le titre du CD, The Brahms connection, nous amène à comprendre les liens que les interprètes souhaitent établir entre Brahms et ses deux contemporains.
On écoute ainsi tout d’abord la sonate de Fuchs. Les deux musiciens défendent avec conviction cette œuvre qui sera une découverte pour la majorité des auditeurs. Le lyrisme romantique y est bien interprété, on se laisse porter volontiers par les émotions.
La sonate de Brahms occupe la place centrale, bien qu’ayant été composée avant les deux autres. Sans vouloir dévaloriser la pièce de Fuchs, on entre malgré tout dans une œuvre empreinte d’une plus grande profondeur et dont l’expressivité, bien que très présente, se fait dans une certaine retenue.
La troisième et dernière sonate de Von Hersogenberg nous ramène vers une musique plus extravertie et dont l’énergie est exprimée avec talent par les duettistes.
Le violoncelliste d’origine russe Dimitri Maslennikov et la pianiste luxembourgeoise Sabine Weyer nous offrent donc un beau moment de musique de chambre, à la fois intimiste et lyrique. Une nouvelle occasion de goûter avec bonheur à la voix chaude du violoncelle, sonorité à propos de laquelle on dit souvent qu’elle est la plus proche de celle de la voix humaine.
Pierre-Jean Schoen
Publié le 11/01/2023 à 07:00.