Théâtre du Capitole
> 29 novembre
La Bohême
Photographies par Mirco Magliocca
La Bohême est probablement l’un des opéras les plus représentés sur la scène du Capitole, cette nouvelle production signée Barbe et Doucet pour la mise en scène restitue plutôt bien l’esprit du livre d’Henri Murger aujourd’hui bien oublié… Nous voilà aux puces à Paris dans un décor de carte postale, tout est là: les tables et chaises bistrot, les estaminets, les brocanteurs… L’ensemble est réussi et les personnages occupent cet espace avec facilité. Même la scène du café Momus, souvent traitée avec banalité, est ici une vraie réussite. Les costumes sont totalement dans l’esprit. Les différents espaces sont imaginés avec intelligence. L’ajout d’un accordéoniste n’apporte rien au propos, mais bon…
La distribution fait le pari de la jeunesse et Christophe Ghristi fait un sans faute. Vanina Santoni est une Mimi élégante tant scéniquement que vocalement. Liparit Avetisyan campe un Rodolphe de grande facture. Marie Perbost est une pétillante et émouvante Musette. Les trois autres compères sont tout aussi excellents. Mention spéciale pour le Marcello de Mikhail Timoshenko qui incarne vraiment son personnage, la voix est belle, les couleurs chaudes. Julien Véronèse est un Colline des plus convaincant, tout comme Edwin Fardini en Shaunard. Très homogène, cette distribution ressuscite la partition de Puccini avec éclat: bravo à ces jeunes chanteurs.
Lorenzo Passerini conduit avec fougue, parfois un peu trop, les troupes du Capitole.
Vraiment une Bohême très réussie.
Marc Laborde
La distribution fait le pari de la jeunesse et Christophe Ghristi fait un sans faute. Vanina Santoni est une Mimi élégante tant scéniquement que vocalement. Liparit Avetisyan campe un Rodolphe de grande facture. Marie Perbost est une pétillante et émouvante Musette. Les trois autres compères sont tout aussi excellents. Mention spéciale pour le Marcello de Mikhail Timoshenko qui incarne vraiment son personnage, la voix est belle, les couleurs chaudes. Julien Véronèse est un Colline des plus convaincant, tout comme Edwin Fardini en Shaunard. Très homogène, cette distribution ressuscite la partition de Puccini avec éclat: bravo à ces jeunes chanteurs.
Lorenzo Passerini conduit avec fougue, parfois un peu trop, les troupes du Capitole.
Vraiment une Bohême très réussie.
Marc Laborde
Publié le 06/12/2022 à 20:30.