Charles-Hubert Gervais
Grands Motets
Purcell Choir, Orfeo Orchestra, Gyorgy Vashegyi. CD Glossa.
Voilà bien un enregistrement tout aussi remarquable que lumineux. Si l’on connaît encore Delalande ou Charpentier, Charles-Hubert Gervais (1671-1744) est aujourd’hui malheureusement oublié. Cet enregistrement répare à juste titre cet oubli et redonne à ce compositeur majeur de la Régence toute sa place. La Régence de Philippe d’Orléans fut une époque favorable aux arts, mais qui encore sait que le Régent lui-même composait des opéras… C’est donc à juste titre que le Centre de Musique Baroque de Versailles fête cette saison la Régence.
Nous retrouvons ici le grand style français et plus particulièrement versaillais. Les interprètes, totalement rompus à cette musique, l’interprètent de façon excellente. Solistes parmi lesquels Cyrille Dubois ou encore Mathias Vidal, admirable Platée sur la scène du Capitole, chœurs et orchestre placés sous la baguette rigoureuse de G. Vashegyi donnent à ces partitions toute leur profondeur, leur grandeur.
Les Grands Motets sont inspirés: le Psaume 42 déploie un vaste sens de l’emphase mais aussi une écriture très ornementée dans le Confitebor tibi, quant au Psaume 12, il fait la part belle aux chœurs. Le somptueux Te Deum qui conclue le CD est absolument grandiose: quelle belle écriture!
Ces pages servies par une interprétation superlative confinent au grand art et cette musique au sublime.
Marc Laborde
Voilà bien un enregistrement tout aussi remarquable que lumineux. Si l’on connaît encore Delalande ou Charpentier, Charles-Hubert Gervais (1671-1744) est aujourd’hui malheureusement oublié. Cet enregistrement répare à juste titre cet oubli et redonne à ce compositeur majeur de la Régence toute sa place. La Régence de Philippe d’Orléans fut une époque favorable aux arts, mais qui encore sait que le Régent lui-même composait des opéras… C’est donc à juste titre que le Centre de Musique Baroque de Versailles fête cette saison la Régence.
Nous retrouvons ici le grand style français et plus particulièrement versaillais. Les interprètes, totalement rompus à cette musique, l’interprètent de façon excellente. Solistes parmi lesquels Cyrille Dubois ou encore Mathias Vidal, admirable Platée sur la scène du Capitole, chœurs et orchestre placés sous la baguette rigoureuse de G. Vashegyi donnent à ces partitions toute leur profondeur, leur grandeur.
Les Grands Motets sont inspirés: le Psaume 42 déploie un vaste sens de l’emphase mais aussi une écriture très ornementée dans le Confitebor tibi, quant au Psaume 12, il fait la part belle aux chœurs. Le somptueux Te Deum qui conclue le CD est absolument grandiose: quelle belle écriture!
Ces pages servies par une interprétation superlative confinent au grand art et cette musique au sublime.
Marc Laborde
Publié le 07/11/2022 à 16:19.