Ôm
Chœur Spirito, Nicole Corti
CD Hortus
Dans la discographie actuelle, le répertoire a capella pour chœur d’hommes est souvent délaissé par les interprètes. Nicole Corti nous propose un programme passionnant mêlant des musiques connues et d’autres qui méritent toute notre attention.
Parmi les plus célèbres, Les Quatre Petites Prières à Saint François d’Assise de Poulenc constituent l’élément majeur de ce programme. On peut y apprécier l’homogénéité du chœur, d’une justesse jamais prise en défaut. La direction souple et ductile de Nicole Corti rend l’interprétation d’une simplicité touchante et de bon aloi même si les voix admettent ça et là leurs limites (quelques duretés dans les parties solistes, que l’on retrouve au début de la pièce de Kodály). La prononciation du français ne force pas le trait, sans afféteries ni accentuations artificielles, contrairement à Nuits d’Été, de Vassili Soloviov-Sedoï où la langue russe chantée avec des voyelles trop claires peinent à nous convaincre.
La pièce de Kodály est une réelle découverte, d’une beauté et d’une simplicité admirable.
On ne peut que louer également l’ajout à ce répertoire des quatre chœurs de Maurice Ohana, compositeur remarquable, dont la qualité d’écriture et aussi sa singularité mérite toute sa place dans ce programme.
Un disque tout à fait louable dans son intention, sous la direction subtile et inspirée de Nicole Corti.
Michel Pertile
Dans la discographie actuelle, le répertoire a capella pour chœur d’hommes est souvent délaissé par les interprètes. Nicole Corti nous propose un programme passionnant mêlant des musiques connues et d’autres qui méritent toute notre attention.
Parmi les plus célèbres, Les Quatre Petites Prières à Saint François d’Assise de Poulenc constituent l’élément majeur de ce programme. On peut y apprécier l’homogénéité du chœur, d’une justesse jamais prise en défaut. La direction souple et ductile de Nicole Corti rend l’interprétation d’une simplicité touchante et de bon aloi même si les voix admettent ça et là leurs limites (quelques duretés dans les parties solistes, que l’on retrouve au début de la pièce de Kodály). La prononciation du français ne force pas le trait, sans afféteries ni accentuations artificielles, contrairement à Nuits d’Été, de Vassili Soloviov-Sedoï où la langue russe chantée avec des voyelles trop claires peinent à nous convaincre.
La pièce de Kodály est une réelle découverte, d’une beauté et d’une simplicité admirable.
On ne peut que louer également l’ajout à ce répertoire des quatre chœurs de Maurice Ohana, compositeur remarquable, dont la qualité d’écriture et aussi sa singularité mérite toute sa place dans ce programme.
Un disque tout à fait louable dans son intention, sous la direction subtile et inspirée de Nicole Corti.
Michel Pertile
Publié le 07/11/2022 à 16:15.