Mariam Batsashvili
Romantic piano masters
CD Warner classics
Mariam Batsashvili consacre un récital aux grands maîtres du piano romantique: Liszt, Chopin, Schubert, Thalberg, Franck et se confronte donc aux paraphrases et transcriptions très en vogue au XIXe siècle. Ce genre poussé à son paroxysme par Liszt trouve ici une interprète d’élection dont le jeu et le toucher direct et franc s’adaptent à merveille à ces pages souvent démesurées.
C’est avec un Prélude, Fugue et Variations de César Franck que débute ce récital, magnifique partition d’une grande émotion. Suit un Grand Caprice sur des motifs de La Sonnambula de Bellini, hommage appuyé de Sigismond Thalberg, le rival malheureux de Liszt, au monde de l’opéra. Ici, tout est fougue romantique, passion, désir.
Dans Die Loreley de F. Liszt, notre interprète sait restituer toute la magie de cette légende, son univers évanescent, son monde inconnu… Elle semble saisir cette musique comme pour la posséder, la faire sienne: prodigieux!
Nous sommes emportés par la Valse du Faust de Gounod qui exige un jeu d’une virtuosité presque démoniaque.
Seule parenthèse de musique pure aux côtés de ces pages à programme, une Valse de Frédéric Chopin apparaît comme une respiration presque bienvenue.
Quel talent, Mariam Batsasvili nous emporte sur les rivages tourmentés du romantisme le plus échevelé avec un rare bonheur.
Marc Laborde
Mariam Batsashvili consacre un récital aux grands maîtres du piano romantique: Liszt, Chopin, Schubert, Thalberg, Franck et se confronte donc aux paraphrases et transcriptions très en vogue au XIXe siècle. Ce genre poussé à son paroxysme par Liszt trouve ici une interprète d’élection dont le jeu et le toucher direct et franc s’adaptent à merveille à ces pages souvent démesurées.
C’est avec un Prélude, Fugue et Variations de César Franck que débute ce récital, magnifique partition d’une grande émotion. Suit un Grand Caprice sur des motifs de La Sonnambula de Bellini, hommage appuyé de Sigismond Thalberg, le rival malheureux de Liszt, au monde de l’opéra. Ici, tout est fougue romantique, passion, désir.
Dans Die Loreley de F. Liszt, notre interprète sait restituer toute la magie de cette légende, son univers évanescent, son monde inconnu… Elle semble saisir cette musique comme pour la posséder, la faire sienne: prodigieux!
Nous sommes emportés par la Valse du Faust de Gounod qui exige un jeu d’une virtuosité presque démoniaque.
Seule parenthèse de musique pure aux côtés de ces pages à programme, une Valse de Frédéric Chopin apparaît comme une respiration presque bienvenue.
Quel talent, Mariam Batsasvili nous emporte sur les rivages tourmentés du romantisme le plus échevelé avec un rare bonheur.
Marc Laborde
Publié le 20/09/2022 à 02:46.