Giovanni Simone Mayr
L’Amor conjugale
Opera Fuoco
David Stern, conductor
2 CD Aparté
Malgré ses 70 opéras, celui qui fut le professeur de Donizetti à Bergame, G. S. Mayr est aujourd’hui bien oublié. Et ce que l’on sait encore moins, c’est qu’il crée en 1805 un opéra: L’Amor conjugale inspiré par la pièce de Jean- Nicolas Bouilly, Léonore, qui deviendra Fidélio chez Beethoven!
Voilà donc cet Amor Conjugale ici remarquablement restitué par Opera Fuoco sous la direction rogoureuse de David Stern.
Cette partition délicieuse dépasse la seule histoire de la musique et celui qui fut le trait d’union entre le belcanto et Rossini démontre ici un savoir faire d’une grande élégance. Sa musique très évocatrice trouve son aboutissement dans cet air de la folie qui en annonce d’autres ou encore dans l’excellent air de l’or.
Olivier Gourdy, Peters, et Chantal Santon-Jeffery, Zelinska, s’imposent par la souplesse de leur voix qui illuminent ces pages belcantistes en diable.
Une résurrection des plus intéressantes servie ici par des interprètes qui ne cachent pas leur plaisir à jouer, chanter cette délicate musique qui marque la fin du siècle des Lumières.
Soulignons aussi l’élégance de la pochette inspirée de Mondrian!
Marc Laborde
David Stern, conductor
2 CD Aparté
Malgré ses 70 opéras, celui qui fut le professeur de Donizetti à Bergame, G. S. Mayr est aujourd’hui bien oublié. Et ce que l’on sait encore moins, c’est qu’il crée en 1805 un opéra: L’Amor conjugale inspiré par la pièce de Jean- Nicolas Bouilly, Léonore, qui deviendra Fidélio chez Beethoven!
Voilà donc cet Amor Conjugale ici remarquablement restitué par Opera Fuoco sous la direction rogoureuse de David Stern.
Cette partition délicieuse dépasse la seule histoire de la musique et celui qui fut le trait d’union entre le belcanto et Rossini démontre ici un savoir faire d’une grande élégance. Sa musique très évocatrice trouve son aboutissement dans cet air de la folie qui en annonce d’autres ou encore dans l’excellent air de l’or.
Olivier Gourdy, Peters, et Chantal Santon-Jeffery, Zelinska, s’imposent par la souplesse de leur voix qui illuminent ces pages belcantistes en diable.
Une résurrection des plus intéressantes servie ici par des interprètes qui ne cachent pas leur plaisir à jouer, chanter cette délicate musique qui marque la fin du siècle des Lumières.
Soulignons aussi l’élégance de la pochette inspirée de Mondrian!
Marc Laborde
Publié le 14/09/2022 à 19:31.