Canto di Speranza
Nicolas Bacri, Quatuor Psophos
CD Klarthe
Cet enregistrement des quatuors à cordes n°7, 8 et 9 de Nicolas Bacri par le Quatuor Psophos est l’occasion pour les mélomanes de se familiariser avec sa musique si originale ou d’approfondir la connaissance de son art.
Ce compositeur né en 1961 est, comme il le dit lui même, revenu vers le sentiment tonal au mitan des années 1980, abandonnant la technique sérielle.
Auteur, à l’heure actuelle, de 11 quatuors à cordes, les trois enregistrés ici illustrent parfaitement son écriture actuelle.
Le septième sous-titré Variations sérieuses date des années 2006-2007 et se veut un hommage à la musique de Robert Simpson (1921-1997), compositeur britannique auteur de 15 quatuors.
Construites comme une suite classique avec introduction, sarabande, passacaille, chaconne, menuet et fugue et combinant l’art de la variation, elles dessinent un savant canevas à la mélodie prégnante.
Le huitième «omaggio a Haydn», composé en 2008-2009, confession intime dédié au classicisme viennois, en trois mouvements: Sonata all’ungarese, Notturno et Variations et fugue sur un Menuet de Haydn, se veut une véritable décantation de la musique atemporelle de Joseph Haydn et réussit avec humour et malice dans le dernier mouvement de broder autour du menuet du dernier quatuor du maître viennois.
Le neuvième «Canto di Speranza», date de 2015, s’inscrit dans la filiation des maîtres classiques des XVIIIe et XIXe siècles et modernes du XXe siècle, et revêt la forme d’un discours tourmenté à la beauté austère mais poignante.
Le quatuor Psophos qui se compose de Mathilde Borsarello Herrmann et de Bleuenn Le Maitre aux violons, de Cécile Grassi à l’alto et de Guillaume Martigné au violoncelle, fait sienne cette musique et en dévoilent les clés et les enjeux pour notre plus grand plaisir.
Jean-Félix Marquette
Cet enregistrement des quatuors à cordes n°7, 8 et 9 de Nicolas Bacri par le Quatuor Psophos est l’occasion pour les mélomanes de se familiariser avec sa musique si originale ou d’approfondir la connaissance de son art.
Ce compositeur né en 1961 est, comme il le dit lui même, revenu vers le sentiment tonal au mitan des années 1980, abandonnant la technique sérielle.
Auteur, à l’heure actuelle, de 11 quatuors à cordes, les trois enregistrés ici illustrent parfaitement son écriture actuelle.
Le septième sous-titré Variations sérieuses date des années 2006-2007 et se veut un hommage à la musique de Robert Simpson (1921-1997), compositeur britannique auteur de 15 quatuors.
Construites comme une suite classique avec introduction, sarabande, passacaille, chaconne, menuet et fugue et combinant l’art de la variation, elles dessinent un savant canevas à la mélodie prégnante.
Le huitième «omaggio a Haydn», composé en 2008-2009, confession intime dédié au classicisme viennois, en trois mouvements: Sonata all’ungarese, Notturno et Variations et fugue sur un Menuet de Haydn, se veut une véritable décantation de la musique atemporelle de Joseph Haydn et réussit avec humour et malice dans le dernier mouvement de broder autour du menuet du dernier quatuor du maître viennois.
Le neuvième «Canto di Speranza», date de 2015, s’inscrit dans la filiation des maîtres classiques des XVIIIe et XIXe siècles et modernes du XXe siècle, et revêt la forme d’un discours tourmenté à la beauté austère mais poignante.
Le quatuor Psophos qui se compose de Mathilde Borsarello Herrmann et de Bleuenn Le Maitre aux violons, de Cécile Grassi à l’alto et de Guillaume Martigné au violoncelle, fait sienne cette musique et en dévoilent les clés et les enjeux pour notre plus grand plaisir.
Jean-Félix Marquette
Publié le 14/09/2022 à 18:22.