Valses Impressions
Leopold Godowsky, Karol Szymanowsky
Dmitri Makhtin, violon
Mūza Rubackytė, piano
CD Ligia
La pianiste lituanienne Mūza Rubackytė, récemment en concert à Toulouse, poursuit l’exploration, cette fois-ci avec le violoniste D. Makhtin, du répertoire des pays baltes et polonais. C’est ainsi que Léopold Godowsky et Karol Szymanowsky se retrouvent à l’honneur. Cela nous donne un enregistrement souvent nostalgique avec un parfum fin de siècle très Mitteleuropa. Ces pages ont un charme indéniable, parfois désuet, le charme d’un monde définitivement perdu…
L’intégrale des pièces pour violon et piano de L. Godowsky exige virtuosité et interprétation brillante. Nos interprètes excellent dans ces partitions qu’ils font revivre, ressuscitant tout un monde de fantômes qui invite à la rêverie. Ces esquisses musicales sont d’une exquise élégance. L’humour est aussi présent dans Tyrolean ou encore la magie des spectres dans la Valse macabre. Cette première partie s’achève par une évocation du monde interlope du Tanger des années trente (Nocturnal Tangier). En parfaite symbiose, M. Rubackyté et D. Makhtin composent un duo de charme qui sait dépasser la simple virtuosité.
Les pages de K. Szymanowsky sont inspirées par le diabolique N. Paganini. Nous assistons là à une vraie fête musicale, notamment dans la partie centrale du Caprice n°20 : oui vraiment diabolique.
Des partitions à découvrir, interprétées par des artistes inspirés.
Marc Laborde
Mūza Rubackytė, piano
CD Ligia
La pianiste lituanienne Mūza Rubackytė, récemment en concert à Toulouse, poursuit l’exploration, cette fois-ci avec le violoniste D. Makhtin, du répertoire des pays baltes et polonais. C’est ainsi que Léopold Godowsky et Karol Szymanowsky se retrouvent à l’honneur. Cela nous donne un enregistrement souvent nostalgique avec un parfum fin de siècle très Mitteleuropa. Ces pages ont un charme indéniable, parfois désuet, le charme d’un monde définitivement perdu…
L’intégrale des pièces pour violon et piano de L. Godowsky exige virtuosité et interprétation brillante. Nos interprètes excellent dans ces partitions qu’ils font revivre, ressuscitant tout un monde de fantômes qui invite à la rêverie. Ces esquisses musicales sont d’une exquise élégance. L’humour est aussi présent dans Tyrolean ou encore la magie des spectres dans la Valse macabre. Cette première partie s’achève par une évocation du monde interlope du Tanger des années trente (Nocturnal Tangier). En parfaite symbiose, M. Rubackyté et D. Makhtin composent un duo de charme qui sait dépasser la simple virtuosité.
Les pages de K. Szymanowsky sont inspirées par le diabolique N. Paganini. Nous assistons là à une vraie fête musicale, notamment dans la partie centrale du Caprice n°20 : oui vraiment diabolique.
Des partitions à découvrir, interprétées par des artistes inspirés.
Marc Laborde
Publié le 14/07/2022 à 20:12, mis à jour le 14/07/2022 à 20:15.