Jean- Nicolas Diatkine
Franz Liszt, Schubert et Wagner
Transcriptions, Ballade n°2. CD Solo Musica.
Après un enregistrement consacré à Beethoven, Jean-Nicolas Diatkine nous livre un nouvel opus tout aussi remarquable qu’original. Chacun sait que le XIXe siècle a fait entrer la musique dans les salons de la nouvelle bourgeoisie issue du développement de l’ère industrielle. Qui ne connaît pas ces casiers à musique dans les quels étaient rangées les partitions? Le siècle de Wagner et de Liszt est le siècle des transcriptions pour permettre à une élite, sans quitter leurs salons, de découvrir les nouvelles œuvres. C’est cette vision du XIXe siècle que se propose de restituer notre pianiste et il y réussit parfaitement ajoutant à juste titre que: «Liszt a fait entrer l’orchestre dans le piano» tout comme les transcriptions font entrer la démesure de Wagner dans les salons de la grande bourgeoisie de la Plaine -Monceau.
Jean-Nicolas Diatkine nous propose d’abord neuf lieder de Schubert transcrits par Liszt. Il nous en livre une lecture intense, parfois musclée, plus retenue dans l’Ave Maria. J. N. Diatkine saisit cette musique à bras le son et nous en arrivons presque à oublier la seule virtuosité au profit de l’intensité.
La célèbre Ballade n°2 de Liszt est une grande fresque romantique, sombre et démesurée, servie par la fougue de notre interprète.
Les transcriptions de Wagner par Liszt sont plus connues, ici apparaît un trio qui fait merveille – Wagner, Liszt, J. N. Diatkine – qui nous plonge dans un univers où seule compte la musique. Quel somptueux Chœur des Pèlerins de Tannhäuser!
Il faut aussi souligner l’extrême qualité des textes ainsi le remarquable piano utilisé aux sonorités riches et profondes: un Schiedmayer de 1916.
Cet enregistrement n’est pas un CD pour Happy Few, mais bien une lecture magistrale de trois géants du XIXe siècle.
Marc Laborde
Après un enregistrement consacré à Beethoven, Jean-Nicolas Diatkine nous livre un nouvel opus tout aussi remarquable qu’original. Chacun sait que le XIXe siècle a fait entrer la musique dans les salons de la nouvelle bourgeoisie issue du développement de l’ère industrielle. Qui ne connaît pas ces casiers à musique dans les quels étaient rangées les partitions? Le siècle de Wagner et de Liszt est le siècle des transcriptions pour permettre à une élite, sans quitter leurs salons, de découvrir les nouvelles œuvres. C’est cette vision du XIXe siècle que se propose de restituer notre pianiste et il y réussit parfaitement ajoutant à juste titre que: «Liszt a fait entrer l’orchestre dans le piano» tout comme les transcriptions font entrer la démesure de Wagner dans les salons de la grande bourgeoisie de la Plaine -Monceau.
Jean-Nicolas Diatkine nous propose d’abord neuf lieder de Schubert transcrits par Liszt. Il nous en livre une lecture intense, parfois musclée, plus retenue dans l’Ave Maria. J. N. Diatkine saisit cette musique à bras le son et nous en arrivons presque à oublier la seule virtuosité au profit de l’intensité.
La célèbre Ballade n°2 de Liszt est une grande fresque romantique, sombre et démesurée, servie par la fougue de notre interprète.
Les transcriptions de Wagner par Liszt sont plus connues, ici apparaît un trio qui fait merveille – Wagner, Liszt, J. N. Diatkine – qui nous plonge dans un univers où seule compte la musique. Quel somptueux Chœur des Pèlerins de Tannhäuser!
Il faut aussi souligner l’extrême qualité des textes ainsi le remarquable piano utilisé aux sonorités riches et profondes: un Schiedmayer de 1916.
Cet enregistrement n’est pas un CD pour Happy Few, mais bien une lecture magistrale de trois géants du XIXe siècle.
Marc Laborde
Publié le 07/07/2022 à 08:47, mis à jour le 07/07/2022 à 08:48.