Per L’Orchestra Di Dresda
Zelenka, Pisendel, Quantz…
Volume 1; Alexis Kossenko; Les Ambassadeurs, La Grande Ecurie; CD Aparté.
Une nouvelle fois, l’excellent label Aparté nous livre un enregistrement jubilatoire!
Le propos est en soi intéressant, puisqu’il s’agit de réunir des œuvres composées pour la cour de Dresde et son prestigieux orchestre dans la première moitié du XVIIIe siècle. Le résultat est simplement exceptionnel.
Alexis Kossenko à la tête des Ambassadeurs-La Grande Ecurie réalise un vrai travail d’orfèvre: élégance des phrases, intelligence des lectures, ces pages sont restituées dans toute leur beauté et même leur dramaturgie. Il faut écouter ces partitions religieuses de J. D. Heinichen pour s’en persuader: Le Crucifixus de sa Missa N°9 nous en convainc, véritable Everest de profondeur et d’intensité. Stephan Mac Leod excelle grâce à une interprétation véritablement superbe et totalement dans l’esprit de cette composition grandiose.
Toujours du même Heinichen, l’Ouverture Diana sull’Elba est d’une virtuosité extrême pour trois cors obligés. Quant au Serpente di bronzo de Zelenka, nous ne savons qui l’emporte de la puissance ou de la grandeur de l’évocation. Telemann est aussi présent avec un Concerto pour violon au final d’une remarquable modernité.
L’Ouverture pour deux orchestres de J. F. Fasch est une vraie découverte, et s’impose comme une partition d’une infinie beauté.
Il faut aussi souligner les remarquables textes du livret ainsi que la clarté de la prise de son.
Oui vraiment, un enregistrement exceptionnel!
Marc Laborde
Une nouvelle fois, l’excellent label Aparté nous livre un enregistrement jubilatoire!
Le propos est en soi intéressant, puisqu’il s’agit de réunir des œuvres composées pour la cour de Dresde et son prestigieux orchestre dans la première moitié du XVIIIe siècle. Le résultat est simplement exceptionnel.
Alexis Kossenko à la tête des Ambassadeurs-La Grande Ecurie réalise un vrai travail d’orfèvre: élégance des phrases, intelligence des lectures, ces pages sont restituées dans toute leur beauté et même leur dramaturgie. Il faut écouter ces partitions religieuses de J. D. Heinichen pour s’en persuader: Le Crucifixus de sa Missa N°9 nous en convainc, véritable Everest de profondeur et d’intensité. Stephan Mac Leod excelle grâce à une interprétation véritablement superbe et totalement dans l’esprit de cette composition grandiose.
Toujours du même Heinichen, l’Ouverture Diana sull’Elba est d’une virtuosité extrême pour trois cors obligés. Quant au Serpente di bronzo de Zelenka, nous ne savons qui l’emporte de la puissance ou de la grandeur de l’évocation. Telemann est aussi présent avec un Concerto pour violon au final d’une remarquable modernité.
L’Ouverture pour deux orchestres de J. F. Fasch est une vraie découverte, et s’impose comme une partition d’une infinie beauté.
Il faut aussi souligner les remarquables textes du livret ainsi que la clarté de la prise de son.
Oui vraiment, un enregistrement exceptionnel!
Marc Laborde
Publié le 23/06/2022 à 16:54, mis à jour le 23/06/2022 à 16:57.