Quatuors pour trois instruments
Berens, Mendelssohn, Hummel
Antoine Mourlas et Mary Olivon, piano, Hector Burgan, violon Cyrielle Golin, violoncelle. CD Calliope.
Voila un titre de CD qui laisse bien perplexe. On trouve la réponse à l’énigme lorsque l’on comprend que c’est un quatuor de musiciens jouant sur trois instruments puisque le piano est joué à quatre mains.
Ce clin d’oeil incontournable étant fait, nous découvrons que cette formation instrumentale, piano à quatre mains, violon et violoncelle, s’est développée plus particulièrement au XIXe siècle, alors que les oeuvres pour le seul piano à quatre mains étaient devenues très populaires.
Le programme choisi montre avec brio l’intérêt et la spécificité de ce type d’ensemble du point de vue de l’écriture musicale.
C’est Hermann Berens (1826-1880), compositeur allemand qui ouvre et clôt le bal avec deux Gesellschafrs-Quartett, comprenez Quatuors mondains. Les quatre mouvements de ces deux oeuvres exploitent à fond l’effet produit par l’ambitus élargi que permet le quatre mains pianistique, lui donnant ainsi une véritable dimension orchestrale. Le souffle romantique irrigue toute l’oeuvre et les musiciens le transmettent de manière magistrale.
La transcription de l’ouverture de Ruy Blas, de Félix Mendelssohn arrive ensuite. L’effet orchestral évoqué plus haut prend ici une dimension encore plus évidente. L’espace sonore s’ouvre et il nous semble parfois entendre bien plus que ces quatre musiciens tant l’effet de démultiplication instrumentale se manifeste.
Enfin, avec la Sérénade Im Frühling (Sérénade au printemps) de Ferdinand Hummel, c’est une immense bouffée de fraîcheur qui nous envahit. Cette oeuvre inondée de joie, d’entrain et de rythme est encore servie à merveille par ce quatuor qui fait preuve d’une grande virtuosité mais aussi d’un dynamisme enchanteur.
La notice du CD se conclut sur ces mots: “Nous vous souhaitons un agréable moment à l’écoute de ce disque”: mission totalement réussie! Bravo!
Pierre-Jean Schoen
Voila un titre de CD qui laisse bien perplexe. On trouve la réponse à l’énigme lorsque l’on comprend que c’est un quatuor de musiciens jouant sur trois instruments puisque le piano est joué à quatre mains.
Ce clin d’oeil incontournable étant fait, nous découvrons que cette formation instrumentale, piano à quatre mains, violon et violoncelle, s’est développée plus particulièrement au XIXe siècle, alors que les oeuvres pour le seul piano à quatre mains étaient devenues très populaires.
Le programme choisi montre avec brio l’intérêt et la spécificité de ce type d’ensemble du point de vue de l’écriture musicale.
C’est Hermann Berens (1826-1880), compositeur allemand qui ouvre et clôt le bal avec deux Gesellschafrs-Quartett, comprenez Quatuors mondains. Les quatre mouvements de ces deux oeuvres exploitent à fond l’effet produit par l’ambitus élargi que permet le quatre mains pianistique, lui donnant ainsi une véritable dimension orchestrale. Le souffle romantique irrigue toute l’oeuvre et les musiciens le transmettent de manière magistrale.
La transcription de l’ouverture de Ruy Blas, de Félix Mendelssohn arrive ensuite. L’effet orchestral évoqué plus haut prend ici une dimension encore plus évidente. L’espace sonore s’ouvre et il nous semble parfois entendre bien plus que ces quatre musiciens tant l’effet de démultiplication instrumentale se manifeste.
Enfin, avec la Sérénade Im Frühling (Sérénade au printemps) de Ferdinand Hummel, c’est une immense bouffée de fraîcheur qui nous envahit. Cette oeuvre inondée de joie, d’entrain et de rythme est encore servie à merveille par ce quatuor qui fait preuve d’une grande virtuosité mais aussi d’un dynamisme enchanteur.
La notice du CD se conclut sur ces mots: “Nous vous souhaitons un agréable moment à l’écoute de ce disque”: mission totalement réussie! Bravo!
Pierre-Jean Schoen
Publié le 10/06/2022 à 17:29, mis à jour le 13/06/2022 à 08:41.