Jean Sébastien Bach
Sonates pour violon et continuo
Gottfried von der Goltz, violon, Annekatrin Belle, violoncelle, Torsten Johann, clavecin. CD Aparté.
Après la mort du Cantor, son fils Carl Emmanuel s’efforça de répertorier les œuvres de son père et son catalogue, très clair pour les œuvres destinées à un instrument seul, mais plus évasif pour d’autres. On sait que les compositeurs échangeaient, reprenaient leurs œuvres et celles d’autres qu’ils s’appropriaient en toute bonne conscience et légalité puisque le droit d’auteur n’était pas encore consacré. Comme le dit le commentateur du CD, il y a une sorte de zone grise faite d’œuvres moins connues et dont l’attribution n’est pas complètement certaine et ce sont ces sonates, plus une qui est restée officiellement anonyme que les musiciens proposent ici.
Il s’agit de la sonate en sol majeur pour violon et clavecin, BWV 1021, de la sonate en mi mineur, BWV 1023, de la sonate en en do mineur BWV 1024, ainsi que des sonates plus incertaines en la majeur, BWV Anh. II 153 et anonyme en do mineur, D-DI Mus. 2-R-8, 53). S’y ajoutent le Fugue en sol mineur BWV 1026 et la Gavotte tirée de BWV 1019 a.
C’est un grand travail d’érudition, amorcé dès la mort de Bach et repris au XIXe siècle par les musiciens qui voulaient faire retrouver à sa musique la place qu’elle méritait, contribuant ainsi à la renaissance du baroque et poursuivi de nos jours par des musiciens passionnés. Ce CD en est une heureuse conséquence et il faut saluer la très belle prestation des musiciens qui offrent une interprétation très lumineuse qui ne détone pas au milieu d’œuvres plus connues. Le son des cordes est très beau, les harmonies parfaites. Bach était un excellent violoniste comme l’ont relevé plusieurs témoins, dont son fils et il a su donner à cet instrument qui lui était cher de fort belles partitions.
Danielle Anex-Cabanis
Après la mort du Cantor, son fils Carl Emmanuel s’efforça de répertorier les œuvres de son père et son catalogue, très clair pour les œuvres destinées à un instrument seul, mais plus évasif pour d’autres. On sait que les compositeurs échangeaient, reprenaient leurs œuvres et celles d’autres qu’ils s’appropriaient en toute bonne conscience et légalité puisque le droit d’auteur n’était pas encore consacré. Comme le dit le commentateur du CD, il y a une sorte de zone grise faite d’œuvres moins connues et dont l’attribution n’est pas complètement certaine et ce sont ces sonates, plus une qui est restée officiellement anonyme que les musiciens proposent ici.
Il s’agit de la sonate en sol majeur pour violon et clavecin, BWV 1021, de la sonate en mi mineur, BWV 1023, de la sonate en en do mineur BWV 1024, ainsi que des sonates plus incertaines en la majeur, BWV Anh. II 153 et anonyme en do mineur, D-DI Mus. 2-R-8, 53). S’y ajoutent le Fugue en sol mineur BWV 1026 et la Gavotte tirée de BWV 1019 a.
C’est un grand travail d’érudition, amorcé dès la mort de Bach et repris au XIXe siècle par les musiciens qui voulaient faire retrouver à sa musique la place qu’elle méritait, contribuant ainsi à la renaissance du baroque et poursuivi de nos jours par des musiciens passionnés. Ce CD en est une heureuse conséquence et il faut saluer la très belle prestation des musiciens qui offrent une interprétation très lumineuse qui ne détone pas au milieu d’œuvres plus connues. Le son des cordes est très beau, les harmonies parfaites. Bach était un excellent violoniste comme l’ont relevé plusieurs témoins, dont son fils et il a su donner à cet instrument qui lui était cher de fort belles partitions.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 15/05/2022 à 11:48.