Théâtre du Capitole
> 19 juin
Tannhaüser
Photos Patrice Nin
Fin de saison en fanfare au Capitole avec une superbe production du Tannhaüser de Wagner.
La parabole du chevalier repenti prend ici tout son sens et toute sa force.
Christian Rizzo signe une mise en scène tout aussi efficace qu’élégante. De simples décors servent à merveille cette intrigue métaphorique. Les beaux costumes de Michaela Bürger empreints de fantaisie et d’originalité complètent cette lecture respectueuse.
La distribution est dominée par le magnifique Tannhaüser de Peter Seiffert. Malgré des débuts un peu tendus, sa vocalité se révèle au second acte, vaste, héroïque. A ses côtés, Petra Maria Shnitzer est une Elisabeth de grande classe, tout comme la vénéneuse Vénus de Jeanne-Michèle Charbonnet. Il faut aussi mentionner le Wolfram de Lucas Meachem et le Hermann de Christof Fischesser. Distribution magnifique, parfaitement wagnérienne: un vrai bonheur.
Hatmut Haenchen dirige avec puissance les troupes du Capitole. Mais il faut aussi souligner le remarquable travail des chœurs, ici parfaitement impliqués.
Du Wagner comme nous l’aimons: puissant, flamboyant et sensuel!
Marc Laborde
La parabole du chevalier repenti prend ici tout son sens et toute sa force.
Christian Rizzo signe une mise en scène tout aussi efficace qu’élégante. De simples décors servent à merveille cette intrigue métaphorique. Les beaux costumes de Michaela Bürger empreints de fantaisie et d’originalité complètent cette lecture respectueuse.
La distribution est dominée par le magnifique Tannhaüser de Peter Seiffert. Malgré des débuts un peu tendus, sa vocalité se révèle au second acte, vaste, héroïque. A ses côtés, Petra Maria Shnitzer est une Elisabeth de grande classe, tout comme la vénéneuse Vénus de Jeanne-Michèle Charbonnet. Il faut aussi mentionner le Wolfram de Lucas Meachem et le Hermann de Christof Fischesser. Distribution magnifique, parfaitement wagnérienne: un vrai bonheur.
Hatmut Haenchen dirige avec puissance les troupes du Capitole. Mais il faut aussi souligner le remarquable travail des chœurs, ici parfaitement impliqués.
Du Wagner comme nous l’aimons: puissant, flamboyant et sensuel!
Marc Laborde
Publié le 14/07/2012 à 11:29, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.