Halle aux grains
> 11 février
Anges et Démons
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Josef Spacek, violon
Kazuki Yamada, direction
Josef Spacek, grand virtuose tchèque, déchaîne son archet démoniaque pour nous donner une vision magnifiquement idiomatique du concerto à la mémoire d’un ange d’Alban Berg. Chaque son qui s’échappe de son Guarneri del Gesù construit petit à petit cette immense arche de repentance qui commence comme une profonde déréliction pour se finir sur une note d’espoir infini. Très impliqué, Kazuki Yamada, appuie de sa baguette dansante chaque phrase de son soliste. Sobre mais dramatique cette lecture ne peut qu’émouvoir l’auditoire recueilli.
Pelléas et Mélisande, vaste poème symphonique en quatre parties enchaînées d’Arnold Schœnberg, resplendit ce soir d’une belle expressivité post-romantique. Kazuki Yamada à la tête d’un Orchestre National du Capitole de Toulouse des grands soirs en fait une fresque mahlérienne où les différents climats très contrastés dessinent un drame quasi opératique et où chaque pupitre de l’orchestre ne s’attache qu’à sublimer les voluptés de la partition. Présenté ainsi, l’univers sonore de la seconde école de Vienne ne peut que séduire le public toulousain.
Jean-Félix Marquette
Kazuki Yamada, direction
Josef Spacek, grand virtuose tchèque, déchaîne son archet démoniaque pour nous donner une vision magnifiquement idiomatique du concerto à la mémoire d’un ange d’Alban Berg. Chaque son qui s’échappe de son Guarneri del Gesù construit petit à petit cette immense arche de repentance qui commence comme une profonde déréliction pour se finir sur une note d’espoir infini. Très impliqué, Kazuki Yamada, appuie de sa baguette dansante chaque phrase de son soliste. Sobre mais dramatique cette lecture ne peut qu’émouvoir l’auditoire recueilli.
Pelléas et Mélisande, vaste poème symphonique en quatre parties enchaînées d’Arnold Schœnberg, resplendit ce soir d’une belle expressivité post-romantique. Kazuki Yamada à la tête d’un Orchestre National du Capitole de Toulouse des grands soirs en fait une fresque mahlérienne où les différents climats très contrastés dessinent un drame quasi opératique et où chaque pupitre de l’orchestre ne s’attache qu’à sublimer les voluptés de la partition. Présenté ainsi, l’univers sonore de la seconde école de Vienne ne peut que séduire le public toulousain.
Jean-Félix Marquette
Publié le 03/03/2022 à 13:17, mis à jour le 03/03/2022 à 13:27.