Vivaldi entre ombre et lumière
Ensemble baroque de Toulouse
Direction Michel Brun, Mezzo-soprano Caroline Champy Tursun. CD Ensemble Baroque de Toulouse.
L’Ensemble Toulousain et son chef ont décidé de consacrer tout un CD à Vivaldi, avec l’idée de proposer à un auditeur confirmé comme à un néophyte des exemples illustrant les facettes variées du talent du «prêtre roux».
La première plage est celle du sublime Stabat mater pour contralto et orchestre, RV 621 auquel Caroline Champy Tursun donne une interprétation magistrale, puissante; sa voix pleure littéralement de douleur, elle nous submerge d’émotion. On apprécie encore la voix somptueuse de la mezzo lorsqu’elle change de registre et propose des extraits de Il Giustino RV 711, de Farnace RV 717, puis Orlando furioso RV 728, qui font suite à des extraits de Bajazet RV 703. En alternance, on écoute le Concerto pour traverso Il Giardinello RV 428 et la très dramatique Sinfonia Al Santo Sepolcro RV 169.
Le choix est très intéressant, réellement diversifié, et l’orchestre, son chef et la mezzo sont dans une belle harmonie. Ils aiment manifestement jouer/chanter ensemble et ce CD devient un bon exemple d’acculturation réussie à des fins éducatives. En même temps, les Arias sont un genre qui laisse l’auditeur frustré, car l’émotion de l’intégralité de l’œuvre manque, même si on ne peut pas multiplier les enregistrements complets, pour lesquels il n’y a qu’un public limité que ce soit en CD ou en streaming et autres podcasts.
Danielle Anex Cabanis
L’Ensemble Toulousain et son chef ont décidé de consacrer tout un CD à Vivaldi, avec l’idée de proposer à un auditeur confirmé comme à un néophyte des exemples illustrant les facettes variées du talent du «prêtre roux».
La première plage est celle du sublime Stabat mater pour contralto et orchestre, RV 621 auquel Caroline Champy Tursun donne une interprétation magistrale, puissante; sa voix pleure littéralement de douleur, elle nous submerge d’émotion. On apprécie encore la voix somptueuse de la mezzo lorsqu’elle change de registre et propose des extraits de Il Giustino RV 711, de Farnace RV 717, puis Orlando furioso RV 728, qui font suite à des extraits de Bajazet RV 703. En alternance, on écoute le Concerto pour traverso Il Giardinello RV 428 et la très dramatique Sinfonia Al Santo Sepolcro RV 169.
Le choix est très intéressant, réellement diversifié, et l’orchestre, son chef et la mezzo sont dans une belle harmonie. Ils aiment manifestement jouer/chanter ensemble et ce CD devient un bon exemple d’acculturation réussie à des fins éducatives. En même temps, les Arias sont un genre qui laisse l’auditeur frustré, car l’émotion de l’intégralité de l’œuvre manque, même si on ne peut pas multiplier les enregistrements complets, pour lesquels il n’y a qu’un public limité que ce soit en CD ou en streaming et autres podcasts.
Danielle Anex Cabanis
Publié le 20/01/2022 à 01:29, mis à jour le 20/01/2022 à 01:30.